Les Loups-Garous de Thiercelieux
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Les Loups-Garous de Thiercelieux

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 La première colonie

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Tachi
Soi Fon
CDM
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CDM

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MessageSujet: La première colonie   La première colonie EmptyDim 7 Oct - 3:09

Ríon avait passé le Portail la première.
L'idée ne l'enchantait pas du tout, mais si la Princesse elle-même n'avait pas confiance dans les Mages de son père, qui oserait entrer dans l'inquiétant halo vert sombre qui était sensé arracher votre corps à ce monde et le transporter dans une autre dimension ?

Quand elle s'était avancée vers l'immense porte sur Ombre, son étalon noir, elle avait tenté de se souvenir de tout ce que lui avaient dit les Mages à propos du Passage. Un voyage instantané et sans douleur avait dit Xoràs. Le voyage durait des heures, avait contredit Panthos, et quand on était dans le tunnel spatiotemporel il fallait fermer les yeux pour ne pas attirer vers soi les... quoi déjà ? La clameur de la foule empêchait Rìon de penser clairement. Ce n'étaient que des suppositions de vieillards inspirées de livres poussiéreux qui se contredisaient, de toutes façons.

Le grand rectangle de magie verte envahissait peu à peu son champ de vision, et l'écho des voix des Mages s'était tari pour laisser place à un murmure cajoleur, qui ne pouvait émaner que du Portail. Un son doux et impérieux, un chant, ou bien était-ce un cri ? Ríon n'était plus qu'à quelques mètres du voile de magie. Elle pouvait voir les tourelles du palais à travers le halo, encore ornées des noires banderoles en hommage à son défunt frère aîné, bien que tout le bas du château soit devenu multicolore pour fêter le départ de la première colonie. Elle-même avait du troquer ses habits de deuil pour un vêtement d'apparat, alors même que son frère n'avait été tué que deux semaines auparavant. Ce jour devait être journée de liesse et d'espoir pour le peuple de Ríocht, pas de chagrin.
Mais Ríon n'entendait plus les cris de la foule, ni les sabots des centaines de chevaux et personnes de tous les peules qui la suivaient. Elle n'entendait plus que le murmure oppressant du Portail, qui s'immisçait au plus profond de son être. Ce n'était plus un murmure mais un choeur, une foule de murmures qui riaient, pleuraient, la charmaient, l'effrayaient, et tous l'invitaient vers le voile de magie et vers le nouveau monde... et tandis qu'elle entrait dans le Portail, elle devint elle aussi un murmure, une mélodie entraînante, un gémissement d'agonie, un chuchotement qui s'évanouit...

"Ríon...."
...Une ville brûle et ses habitants courent en tous sens, fuyant les flammes noires, mais leurs corps brûlants se consument lentement... Un lit défait, tâché de sang, et deux bébés, jumeaux, qui hurlent leur désir de vivre... Un visage familier, non, deux yeux jaunes, inconnus, un Scáthú qui lui adresse un sourire moqueur...
"Je t'attend... au Nord... Ríon... Rí... Rí..."

"Princesse ! Princesse Ríon !"
Ríon ouvrit les yeux.

Elle était allongée au sol et le ciel noir du Nouveau Monde s'étendait devant elle, parsemé d'étoiles plus brillantes qu'elle n'en avait jamais vu, et arborant fièrement ses deux Lunes.
Deux.
Lunes.
- Nous sommes passés, remarqua Ríon d'une voix rauque.
- Freyja doit-elle comprendre à votre ton étonné que vous n'en n'étiez pas certaine ?, demanda Freyja la Grande Prêtresse, qui était agenouillée devant elle, en roulant des yeux.
- Je n'en ai jamais douté, voyons. Vous pensez bien que la famille Impériale n'aurait pas risqué toute la colonie dans une entreprise moins qu'absolument certaine, répliqua-elle avec un sourire.
- Mais... ?
- Ahaha, je ne peux rien vous cacher ! Eh bien, MAIS... personne n'avait jamais franchi le Portail. Il n'y a eu aucun test avant, quoi qu'on aie raconté. Les Mages n'avaient pas le pouvoir d'ouvrir plusieurs fois le Portail. Tout le monde est passé ?
- Presque, Princesse.
- Je suis passée avant vous et je me suis réveillée après, remarqua-t-elle enfin.
- Vous avez inquiétée Freyja, reconnut la Prêtresse.
'Être entourée de tant de magie ne pouvait que réveiller mes dons de clairvoyance, je suppose. Comme si c'était le moment de dormir. Le peuple a besoin de me voir.'
- Ombre ?
On lui apporta aussitôt son cheval, et elle l'enfourcha pour voir comment se déroulait le Passage de son peuple. Soldats, guerriers, nobles, commerçants, artisans, fermiers... La colonie était nombreuse, et pourtant semblait ridiculement petite face à la plaine immense qui s'étendait autour d'eux.

'Il va rapidement falloir trouver un endroit où s'établir, une source d'eau, du gibier et des plantes comestibles... se renseigner sur d'éventuelles populations autochtones...'
Tout en listant pour la énième fois tout ce à quoi elle devait songer, elle donnait quelques ordres et saluait son peuple, et se dirigeait vers le grand Portail vert d'où sortaient encore des gens à pied, similaire à celui par lequel ils étaient entrés. Des rires de soulagement et des chansons joyeuses se faisaient déjà entendre. Tout semblait bien se passer.

Elle était encore à vingt mètres du Portail lorsque la confusion et la peur semblèrent saisir la foule au pied du rectangle de magie. La file ordonnée se mua vite en mêlée, et certains crièrent, bien que Ríon n'aperçoive aucun danger de là où elle était. Et soudain, alors que deux dernières formes sortaient du Portail plus en courant et bondissant qu'en marchant, le grand halo vert disparut d'un coup.


Dernière édition par CDM le Dim 7 Oct - 5:33, édité 2 fois
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Soi Fon

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyDim 7 Oct - 4:41

Tout le monde regardait alors l'endroit où se trouvait un instant auparavant le Portail. Déjà, les conséquences de sa disparition s'imposaient à tout le monde et d'un coup le peuple se mit à crier, pleurer, se lamenter et exprimer d'une manière quelconque son désespoir. Et ils avaient bien raison. Ce n'était pas du tout prévu. Qui savait maintenant si ceux qui étaient restés à Ríocht pourraient à nouveau ouvrir le portail ? L'énergie dépensée était énorme et c'est avec beaucoup de difficulté que le portail avaient été ouvert. C'est pourquoi tout un chacun se mit à appeler les membres de la familles, amis, connaissances qui étaient resté de l'autre côtés et que sans doute jamais nous ne reverrons. En effet, qui pouvait savoir si le temps s'écoulait de la même manière sur chacun des deux mondes ? Peut-être qu'un jour le portail sera rouvert, mais il est possible que des siècles se soient écoulés d'un coté et non de l'autre.
Cependant, je ne pouvais pas rester dans mes pensées bien longtemps. Le peuple était en folie et on pouvait prévoir l'émeute. Comme Dame Ríon même ne pouvait dire un mot, je décidais d'intervenir.

— Peuple ! Regardez-vous ! Que voyez-vous ? Freyja ne voit pas ici un peuple à qui son Monarque a décidé d'incomber la lourde tâche qui est d'explorer ce nouveau monde ! Ne pouvez-vous être dignes de la confiance qu'il a placé en vous tous ? Croyez-vous vraiment que votre comportement de panique est celui de personnes responsables, organisés et sensés ?

— Mais que devons nous faire ? Nous avons été séparés de tous nos proches et abandonnés par notre Empereur sur une terre inconnue ? cria quelqu'un au milieu de la foule qui s'était calmée.

— Abandonnés ? Le crois-tu vraiment ? Le Monarque vous a confiés à sa fille Ríon ici présente et vous savez tous à quel point il l'estime. Nous ne sommes pas voués à une cause perdu, nous sommes l'espoir de tout un royaume ! Cependant il est vrai que cette terre est inconnue. Il ne tient qu'à vous d'en faire une terre accueillante et habitable !

Mais avant tout, il faut s'assurer que Káli ne nous ait pas perdu de vue dans notre voyage spatiotemporel ! Freyja demande à ce qu'un autel soit construit et qu'on y sacrifie trois de nos plus belles génisses en son honneur. L'aide des dieux est indispensable dans un monde étranger. Ils nous préserveront des dangers les plus terribles. Alors prions tous Káli pour un avenir clément et paisible.


Je priais puis me dirigeais vers l'autel qui était déjà en train d'être construit pour diriger la cérémonie.
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Tachi
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyDim 7 Oct - 5:52

Il avait fallu être très rapide. Quand son instinct l'avait poussée à quitter le doux nid de la nature prodonde dans lequel elle vivait depuis tant d'année, Callann s'était aventurée là où elle n'aurait jamais été en temps normal: en terres humaines. Mais à choisir entre les destructeur et les Scáthú, elle avait préféré affronté les premiers. Le mal pourrissait un peu plus chaque jour la Terre Mère et la nature ainsi que tous ses habitants tombaient malade les uns après les autres, condamnés à la souffrance et au tourment.

A présent que ses pieds nus foulaient le sol dur et contre nature du repère des destructeurs, elle se montrait prudente. Elle ne devait pas se laisser attraper et pervertir par ces êtres malfaisants. Comment aurait-elle pu détruire son foyen et mettre ses amis en esclavages pour un concept aussi stupide que de porter des humains contre leur gré ou tirer des choses de force? Souplement, elle se déplaçait sans se faire voir, aussi silencieuse que le loup qui la suivait de quelques pas. Se fiant aux odeurs déplaisantes ainsi qu'aux bruits de plus en plus fort, Callann finit par apercevoir un énorme troupeau de destructeurs. Mais ce qui l'inquiétait davantage, c'était l'espèce de porte étrange et immense qu'ils regardaient tous.

-/Ca pue la magie./

Ignorant le commentaire mental de son compagnon, elle observa, de son abri, les gens disparaître dans l'immense porte. Mais que faisaient-ils? D'après ce que son compagnon lui avait dit un peu plus tôt, les destructeurs semblaient avoir trouvé le moyen de fuir la terre qui se mourrait ainsi que le fléau des Scáthú. Poussée par son insctinct de survie puissant, elle avait fini par décider d'abuser de ce stratagème pour fuir, elle aussi. Mais voyant la grande porte aux allures plus maléfiques que bénéfiques, elle eut un moment de doute.

Tirée de son analyse visuelle et de ses pensées par une légère poussée de son compagnée qui tentait de la ramener à la réalité à coups de museau, elle décida de suivre son instinct, bien plus sage qu'elle-même. Quittant sa cachette, elle s'approcha davantage. Il n'yavait qu'un seul moyen de passer sans se faire prendre: la rapidité et l'effet de surprise. Elle devait se montrer rapide et bondir parmi les destructeurs pour passer dans la porte et enfin fuir au plus vite de l'autre côté. Se tournant vers le géant à ces côtés, elle plongea une dernière fois ses doigts dans sa longue fourrure blanche.

-/Es-tu prêt, Bán?/

-/Je te suivrai jusqu'à la mort, Mhian./

Une dernier long et profond regard passa entre eux et, alors que les derniers destructeurs passaient la porte magique, ils bondirent tous les deux à la vue de tous, ignorant les hurlements et le bruits des armes dégainées, pour finalement bondir en catastrophe dans la porte.

Lorsqu'elle sortit d'une torpeur étrange, Callann était cachée sous une charette, protégée par son ami. Elle entendait le brouhaha des gens et pouvait même resentir des émotions négatives et désespérées. Couché et tassé pour pouvoir se maintenir sur leur cachette de fortune, le loup grognait doucement... Il haïssait profondément les destructeurs. Et leur présence si proche et menaçante ne lui plaisait pas du tout.

-"Kyaaaaah! Ils sont là!!"

A entendre les cris, ils n'avaient pas dû passer inaperçus... Sortant rapidement de leur cachette le géant blanc s'interposa entre les destructeurs et sa protégée tandis que celle-ci tentait de se remettre sur ses jambes, repoussant tant bien que mal quelques vertiges. Les grognements de son amis se firent de plus en plus sourds. Elle savait qu'il était prêt à bondir à la gorge du premier qui ferait un pas de trop. Elle ne voulait pas de sang. Elle voulait juste trouver un refuge pour prendre du repos. Aussi agrippa-t-elle la fourrure du loup à pleines mains, posant son front contre lui. Cessant subitement ses grognements, l'animal tourna rapidement sa tête vers elle en un signe d'assentiment. Ainsi, Callann usa de ses dernières forces pour prendre son élan et bondir sur le dos de son protecteur. Celui-ci sans perdre un instant, montra une dernière fois ses crocs démesurés à la foule avant de bondir majestueusement et de fuir à travers cette plaine inconnue.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyLun 8 Oct - 11:22

A la disparition du Portail avait succédé un profond silence. Tous les regards étaient tournés vers l'espace où il s'était tenu, mais alors qu'une seconde auparavant on avait l'impression que les terres de Ríocht et ses habitants n'étaient qu'à quelques mètres, désormais seule la plaine vide s'étendait sous leurs yeux. Il ne restait pas la moindre trace du Portail, rien pour leur indiquer où il s'était tenu, par où ils étaient arrivés. C'était comme s'ils avaient été abandonnés sur ces terres inconnues sans espoir de retour et sans espoir d'être rejoints.

Les cris et lamentations ne tardèrent pas à arriver. Ceux qui avaient laissé de la famille derrière eux craignaient de le plus jamais les revoir, et beaucoup appréhendaient avec anxiété le fait d'être ainsi coupés de leur monde originel.
Ríon fixait également l'endroit, mais son visage masqué par l'obscurité de la nuit ne montrait ni surprise, ni peur. Il aurait presque paru impassible à celui qui l'aurait vu, si ce n'était pour l'unique larme qui s'échappa de ses grands yeux violets.
'Adieu, Eth'...'
Si le Portail n'était jamais rouvert et qu'elle ne revoyait jamais plus ceux qui étaient restés de l'autre côté, il n'y aurait que son jeune frère qu'elle regretterait. Etharíon était subitement devenu Prince héritier deux semaines plus tôt, lorsque leur frère aîné avait été tué. Et déjà il devait se séparer également de sa soeur. Elle espérait qu'il se débrouillerait bien sans elle, et deviendrait un homme accompli et un bon roi.

Ríon tourna ensuite son regard vers les deux Lunes du Nouveau Monde, et leur sourit. Son frère allait mener sa vie, et elle devait faire la sienne de son côté, dans ce monde.

La foule s'était à peu près calmée. L'angoisse était encore palpable, mais la plupart des colons semblait avoir décidé de ne plus rien en laisser paraître, et Ríon en ressentit une pointe de fierté. C'était son peuple, maintenant. Elle s'aperçut toutefois que la pagaille ne s'était pas calmée près de l'endroit où s'était dressé le Portail. Elle s'approcha en fendant la foule, jusqu'à arriver en première ligne du cercle qui s'était prudemment formé autour d'un loup blanc gigantesque.

- Ma Dame, prenez garde !
Ríon ne tourna pas la tête vers celui qui l'avait interpellé, gardant ses yeux fixés dans ceux du fauve. Elle sentit qu'un garde avait levé son arbalète auprès d'elle, et l'arrêta d'un geste.
- Ma Dame ?, questionna-t-il, surpris.
'Un loup blanc. J'ai souvent rêvé d'un loup blanc quand j'étais jeune... Mais il y a des tas de loups blancs, ça ne veut rien dire...'
Une jeune femme apparut alors près du loup, s'extirpant de sous une charrette, et avant que quiconque aie pu réagir elle le chevaucha et tous deux partirent en galopant.
- Dois-je les poursuivre ?
- Non, de nuit ce serait trop dangereux. Nous ne connaissons même pas les terres où nous nous trouvons. le sol a l'air sûr ici, nous camperons là tant que le -ou les- soleils de ce monde ne se seront pas levés. Veillez à ce que le campement soit bien gardé, et envoyez quelques éclaireurs aux alentours. Je veux savoir où nous sommes, à quoi et à qui nous devons nous confronter, et vers où nous devons aller.
Puis elle cria à la cantonnade : "Peuple de Ríocht ! Nous avons passé le Portail sains et saufs ! Nous sommes arrivés sur ce Nouveau Monde, et nous comptons y rester. Il nous est étranger, mais nous apprendrons à le connaître, et à l'aimer. Ce soir est soir de fête ! Je veux que les flammes du festin brûlent haut et que les bardes chantent fort, que nos danses charment ces étoiles étrangères et ces deux Lunes, et que nos cris de joie fasse connaître à toutes les créatures de ce nouveau monde notre arrivée !"


Dernière édition par CDM le Ven 19 Avr - 1:13, édité 1 fois
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Riding Hood

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMar 9 Oct - 0:49

Dans toute cette foule ont reconnaissait à peine le nouveau-monde, on ne voyait qu'un vert merveilleux est pourtant me donnant un mauvais pressentiment. J'étais dans les dernières a entrer, il fallait courir maintenant, la douce couleur verte commençait a ce déchirer comme les rêves dans les mains du croque-mitaine. "Aucun espoir", "perdu", "pitié !" Les cris rompait le silence mélancolique du portail, je poussais un maximum de personne, les gens se donnaient la main en courant pour ne pas être piégeait dans une dimension distordu verdâtre. Sortis du portail je regardais la peur des gens, complètement paniquer. Ils sautaient sur le sol et l'embrassait comme récompense de leurs premières épreuve. Plusieurs personnes manquait de se faire coupait en deux, laissant tombait tout ce qu'il pouvait pour s'alléger, les derniers accoururent vers la sortie. Je crois que nous avons tous réussit a traverser ce maudit portail, mais au fond est-ce que c'était ça le plus important ? Nous étions tous piéger dans cette terre vierge, les deux lunes dansaient sous nos yeux. Au loin j'apercevais des arbres, mais des arbres bleus, rouge, gris, violet, noir. On aurait dit un tableau multicolore ou un rêve imaginait par la même personne. Poussais par la foule, je me trouvais au milieu des paysans, mages, bourgeois, tous implorant la clarté d'une personne qui m'avait l'air inconnu. Après tout j'ai juste était invité à rejoindre le portail, mais pas obligeait de connaitre toute la richesse du peuple qui a en partie constituait la mort de ma famille. Je ne fais pas du tout confiance au roi, prince ou princesse qui apparament doivent nous protéger. Je vais sauvait moi-même ce peuple perdu, j'attends que la royauté fiche le camp. Une fois tous repartit a leurs occupations, je demande au paysan disant que l'Empeureur nous avez abandonné. Du moins j'essaye je ne le vois plus, peut-être que la princesse tyrannique a envoyé des gardes le punir. En ce moment il doit être battu en secret. Je murmurais une phrase, si des gens étaient réellement intérressait, sinon qu'il reste. Je leur dit :

Gens de la première colonie ceux qui tiennent a tant soit peu a leurs vies me suivent. Mais si vous préférez mourir avec votre princesse, libre à vous. Moi je pars vivre...

Je m'apprêtait à partir quand l'agitation se fit forte autour d'une sorte de montagne blanche ou un arbre couvert de neige, mais il bougeait dans tous les sens ! Non c'était un grizzli ou un loup, oui un loup ! Je n'ai pas eu le temps d'en voir plus qu'il partit a tout vent vers un autre endroit. C'est de ce genre de moment d'on je peux profitait pour semait pagaille et désordre :

Regardez ! Vous avez vu, est -e que votre soit disante royauté pourrait vous sauvez ! Et qui dit que l'autre peuple sauvages que vous craigniez ne sait pas infiltrait dans ce monde ? Pendant combien de temps aurez vous l'illusion d'être en sécurité ? Et croyez vous l'être en ce moment ? Etes-vous sur d'un quelconque salut ou d'une mort certaine ?

Voilà, j'apporte plus de questions que dé réponse, je suis fière de moi et j'ai hâte de voir si il y aurait du grabuge. Allez refaite vos cris et rebellez vous, comme tout à l'heure, j'attends que ça ! Je m'éloigne lentement, après tout ils voudront surement me faire taire a jamais, comme la plupart des bourgeois le font.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMar 9 Oct - 2:35

Peu à peu, les cris s'étaient estompés à leurs oreilles pour finalement commencer à mourir au loin. Mais ce n'était pas bon. Des ombres se dressaient à l'horizon, douce promesse d'un habitat forestier où il ferait sans doute bon de vivre. Cependant, Callann ne souhaitait pas s'aventurer en zone inconnue sans s'annoncer et prendre le temps de parler avec la Terre. Malheureusement, elle était bien trop épuisée pour cela. Glissant ses doigts fins jusqu'à la puissante encolure de son ami, elle lui envoya un message mental.

-/Attends, mon doux ami... Je préfèrerai ne pas être trop éloignée des destructeurs pour le moment. Nous ne savons ce qu'ils ont prévus de faire et je ne pourrai chercher un logis sûr pour nous avant demain./

-/Je pensais juste à la même chose, Mhian. Je sens de l'eau un peu plus à l'est. Permets-moi de t'emmener là-bas afin que tu puisses t'y déshaltérer. Nous serons encore assez proches des destructeurs pour les surveiller./

-/Conduis-moi, Bán. Ma confiance est tienne./

Le loup s'ébroua, satisfait, avant de repartir en trotinant. Se laissant bercer par ces mouvements fluides, Callann commença doucement à se détendre. Son regard se perdait un peu partout, tentant de déchiffrer le moindre message de cette terre qu'elle violait peut-être contre sa volonté. Cependant, elle ne pensait pas être malvenue: la nature savait se faire comprendre des indésirables. Et s'ils l'avaient été, jamais elle n'aurait permis à Bán de trouver un point d'eau, source de vie.

La foulée régulière du loup les amena en bord d'une rivière à l'apparence paisible. Se couchant pour que Callann puisse mettre pied à terre plus facilement, il attendit qu'elle se recule d'un pas pour se tourner vers elle et asséner un coup de langue un peu trop vigoureux à son visage, plongeant son regard dans le sien.

-/Je vais vérifier les environs. Repose-toi./

Et, sans attendre de réponse, il s'élança dans la nuit non obscure. Sans quitter du regard la direction où son ami disparaissait, Callann écouta les bruits qui l'entouraient. Le vent léger, le clapotis de l'eau parfois troublé par un de ses habitants, les herbes froissées, le chant des arbres à l'horizon, le brouhaha du campement des destructeurs plus loin, tout se transformait en une nouvelle symphonie. Elle ne savait pas ce que l'avenir leur réserverait, mais elle ne pensait pas que cette terre soit souillée ou hostile. Que les destructeurs fassent ce qu'ils veulent de leur côté, elle allait tenter de se glisser dans la ronde des jours de ce nouvelle univers.

S'agenouillant au bord de l'eau, la jeune fille observa le reflet des lunes et des étoiles pendant un moment. Ensuite, elle tendit doucement la main et frôla la surface miroitante du bout des doigts avant de finalement entrer en contact plus franc. Elle recueillit doucement du liquide au creux de sa paume pour le porter à son nez afin qu'elle puisse le humer. La douce odeur d'eau, de sable et d'algues vint se mêler en elle, la faisant légèrement sourire, confiante, avant qu'elle ne porte l'eau à ses lèvres pour s'abreuver. L'eau était potable et avait même un goût doux avec une note chaleureuse. Très différente de l'eau de leur ancien foyer qui commençait à être pervertie. D'un coup, elle trempa sa tête dans la rivière pour la resortir tout aussi rapidement, s'ébrouant pour évacuer le plus d'eau possible de ses cheveux. Et ça faisait du bien!

Elle ne se retourna même pas lorsque Bán revint. Elle le sentait. Ils étaient liés d'une façon que nul ne pourrait jamais comprendre. L'animal lui lança quelque chose qu'elle rattrapa au vol, un peu plus vive. Un autre sourire vont ourler ses lèvres. Elle ne savait pas à quel genre d'animal elle avait affaire, mais si le loup l'avait chassé et ramené, c'est qu'il était mangeable. Adressant une prière de remerciement au petit animal, elle s'assit franchement dans l'herbe douce et commença à dépecer son repas pour avoir accès à sa chair tendre et savoureuse. De son côté, le loup festoyait de trois autres de ces petites bêtes.

-/Ca ressemble au lapin./

-/Oui. Mais seulement de goût./

Après les quelques premières bouchées, Callann se mit à observer avec intérêt son repas. La bête était petite, pourvue de quatre pattes, mais ne ressemblait effectivement pas au lapin. En effet, sa fourrure était d'un beau violet tirant sur le bleu, sa queue était longue et touffue, son museau plus allongé et ses oreilles, bien qu'aussi longues que celles de lapins, étaient étonnemment rondes. Elle glissa ses doigts sur la bête morte, appréciant la douceur de ses poils. Les lapins de ce monde étaient vraiment étranges et fascinant.

Une fois le repas fini, Bán alla s'allonger au pied d'un rocher surplombant le cours d'eau. Callann, par la force de l'habitude, alla s'allonger à son tour, tout contre le ventre chaud de son compagnon. Celui-ci la protègerait toute la nuit, aussi bien des autres que du froid.
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Ginette

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMar 9 Oct - 22:34

Que de monde devant ce portail. Dire que tous ces pauvres gens devaient franchir ce portail les uns à la suite des autres dans un ordre donné. Asmodelle n'allait pas attendre bien sagement en espérant pouvoir passer. Elle se faufila donc doucement mais surement entre toutes ces personnes et atteint le portail sans trop de soucis.
Asmodelle ne craignait pas le portail malgré sa couleur vert sombre, et savait qu'elle arriverait en un seul morceau de l'autre côté sinon pourquoi la princesse serait-elle passée la première. Sans un regard en arrière mais après un adieu silencieux en direction de sa guilde, elle franchit à son tour le portail.
Dans l'autre monde il faisait nuit. Une nuit éclairée par deux lunes. Ce qui étonna de première abord Asmodelle, mais elle se reprit vite. Qui sait, peut être que ce nouveau monde n'a aucune ressemblance avec celui qu'elle avait quittée.

Un nouveau monde, une nouvelle vie.

Les premiers mots d'Asmodelle. Mais pour commencer il lui fallait s'éloigner de toute cette agitation. Elle préférait le calme, donc elle s’éloignât de quelques mètres pour continuer à surveiller le portail tout en analysant l'endroit où elle se trouvait.
Et quelle merveilleuse idée, d'un coup la joie fit place à la terreur et finalement le portail disparut.
Lion de pleurer sur cette horreur, Asmodelle eut quand même de la tristesse à se dire que sa guide était perdue à jamais. Que jamais ces amis ne la reverraient.
Alors qu'elle était dans ses pensées, elle entendit quelqu'un hausser la voie et sous-entendre que si on voulait vivre il fallait la suivre.

Pfeuh, si elle croit que je vais suivre une parfaite inconnu libre à elle mais une chose est sûre ce n'est pas avec elle que je resterais.

Pour le moment il valait mieux rester proche de la princesse. Voir ce qu’elle déciderait pour la suite. Quand on est perdu dans un monde inconnu mieux vaut commencer par se regrouper et tisser des liens, cela peut toujours être utile. Asmodelle se rapprocha donc de la princesse tout en restant à une distance respectable, elle n'aimait pas trop les gardes.
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kezaru

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyJeu 11 Oct - 22:01

eh bien, ce fut une expérience pour le moins...troublante...

Tobias s'était faufilé à travers la foule, caché sous son manteau vert feuille. A l'origine, les baladins n'avaient pas été acceptés pour faire partie de la colonie. Mais Tobias n'allait pas resté à la merci des Scàthù, préférant tenter sa chance à travers la magie instable du portail.
Il avait été soufflé par toute cette puissance, lui qui ne possédait que des pouvoirs mineurs sans réel importance.
Des vagues de frissons parcouraient son corps, comme une brise fraîche dans un lourd crépuscule d'été.

Comme il s'y attendait, le portail ne resta pas ouvert longtemps. Une telle puissance est difficile à maitriser et le portail s'était sans doute clos à tout jamais.

Bah, de toute façon personne ne m'attendait là-bas.

Un petit sourire éclaira son visage et il avança à travers la foule en fredonnant une de ses chansons préférée. Il aurait dû y avoir une fête pour célébrer ce nouveau départ mais apparament, peu de gens semblaient partager son enthousiasme. Beaucoup pleuraient leur famille restée à Riocht, d'autre subissaient le contrecoup de la magie du portail. Ils semblaient épuisés comme si ils avaient traversés toute les terres de Riocht.
Il imagina tout le monde danser sous l'éclat des deux lunes de ce nouveau monde en chantant et en buvant.
Il fallait organiser une fête.
Il fut tiré de sa rêverie lorsqu'une main le saisit par l'épaule.

-Tobias ?!

Lorsque l'intéressé se retourna, son sourire se dissipa et l'expression de son visage se fit aussi froide que la glace.

-Toi ?!
-Comme je suis heureux de te voir...fit le jeune homme.

Il était un peu plus petit que le barde mais avait les épaules bien plus large à force de travailler à la forge.
S'ils avaient leur cheveux noirs en commun, ceux du nouvel arrivant étaient courts et ces yeux étaient marrons.

-Je ne pensais pas te trouver ici !!
-Tu croyais peut-être que parce que les nobles avaient décidés que les vagabonds ne feraient pas partie du voyage j'allais leur obéir ?
-A vrai dire non. Je me doutais bien que tu trouverais un moyen de passer, mais je ne m'attendais pas à te trouver aussi vite. Fit-il en souriant.
-Moi j'aurais préféré que tu ne me retrouve pas !! Cracha Tobias, le regard pleins de mépris.

Le jeune garçon baissa les yeux.

-Pourquoi ne m'aime-tu pas ? Murmura-t-il.
-Peuh !! Tu n'es qu'un bâtard !!
-Je suis ton frère !!
-Demi-frère !! Tu es le fils de cet homme haissable qui prétendait remplacer mon père !!
-Mais...
-N'espère pas que nous formerons une famille dans ce nouveau monde !! Je n'ai pas de famille, je n'en ai plus besoin !!

Tobias se détourna sans daigner regarder son petit frère. Celui-ci le retint par le bras.

-Maman n'a jamais arrêté de pleurer depuis que tu es parti. Elle a toujours espérer que tu revienne un jour...
-La seule raison qui m'aurait pousser à revenir aurait été de danser sur son cadavre et celui de ce mauvais homme !!

Il se défit de la poigne de son petit frère et disparut dans la foule à travers l'air nocturne, laissant le bâtard seul avec ses remords.

Quand mon père te battait, cela me faisait pleurer...
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptySam 13 Oct - 0:11

La fête battait son plein.
Ríon avait rejoint la Grande Prêtresse Freyja pour honorer les dieux de ses ancêtres qui régnaient sur tous les mondes, et les remercier de les avoir guidés sains et saufs vers cette nouvelle terre. Freyja avait déjà sacrifié trois génisses. Elle avait laissé la chair aux cuisiniers, afin qu'ils en fassent un festin pour la fête, mais avait conservé les entrailles et invoquait les conseils de Káli.

- Princesse, regardez comme l'estomac de cette génisse est large ! Sans nul doute, cela est signe d'abondance, nous ne manquerons de rien en ces terres étranges.
- Káli indique-t-il la direction que nous devons suivre ? demanda la princesse en songeant aux visions qu'elle avait eues lorsqu'elle avait passé le portail. 'Je t'attends au Nord...', avait dit la voix. Ríon n'avait aucune idée de l'identité de la personne, mais elle ne doutait pas qu'elle existait. Restait à savoir si c'était un ami ou un ennemi qui l'appelait ainsi. A son avis, le meilleur moyen de le savoir était encore d'aller voir.
Freyja interrogea les dieux, et répondit :
- L'Est, ma Dame !
- L'Est ? répéta Ríon, surprise.
- Sans nul doute. Regardez l'alignement de l'intestin grêle avec l'estomac cloisonné, et ce poumon là plus gros que l'autre...
- Ce poumon-là ?
Ríon, tout sourire, appuya fortement son doigt sur le poumon ensanglanté qu'elle désignait, si fort qu'elle le creva, faisant sursauter la Grande Prêtresse. Un peu de sang gicla sur le bras de la princesse et la robe blanche de la Prêtresse.
- Oups, que je suis maladroite ! Mais il m'a l'air tout petit, à moi, ce poumon, contesta Ríon, et en effet le poumon crevé s'était rétracté et paraissait maintenant beaucoup plus petit que l'autre.
- Euh... oui...
- Et donc ?
- Eh bien il semble à Freyja que le plus gros poumon indique en fait... vers le Nord.
- C'est bien ce qu'il me semblait., répondit Ríon, avec un sourire rayonnant. Nous suivrons les instructions du grand Káli à la lettre, bien entendu.

Ríon se dirigea ensuite vers sa tente, où l'attendait un homme d'une quarantaine d'années. En dehors de ses yeux vifs, il n'avait pas vraiment de signe distinctif mais semblait au contraire ressembler à un peu tout le monde.
- Qu'on ne me dérange pas, ordonna-elle à ses gardes avant de refermer la tenture derrière elle.
L'homme lui sourit, mais plutôt que de la saluer il marmonna quelques mots dans une langue étrange et une sphère de magie bleu sombre se forma autour d'eux, bloquant leur conversations aux oreilles indiscrètes.
- Alors ?
- Le peuple festoie chante et rit, ma Dame. Certains pleurent leur famille restée à Ríocht, mais l'ambiance générale est à la fête et l'espoir. Quelques trouble-fêtes, mais peu, et ils ne sont pas écoutés.
- Déjà ?
- Tout au plus des personnes effrayées par la fermeture soudaine du Portail, ma Dame, rien d'inquiétant.
Ríon fronça les sourcils. Dans tout groupe, surtout aussi large que celui-là, il y avait des mécontents et des importuns, mais elle avait espéré qu'il n'y en aurait pas de sitôt.
- Des traces de la Main Noire ?
- Aucune, ma Dame. Mais... trop de monde a passé le Portail pour que mes hommes puissent enquêter sur chacun. Il n'est pas impossible que la guilde ait réussi à s'infiltrer.
- Sans nul doute elle aura essayé, et peut-être réussi. Gardez l'oeil. Sur d'éventuels membres de la Main Noire, mais aussi sur les hommes un peu trop ivres qui pourraient faire du grabuge. Je ne veux pas de morts, surtout pas cette nuit ! Le peuple le prendrait pour un mauvais présage.
- Il en sera fait selon vos ordres.

Alors qu'il s'apprêtait à sortir, Ríon se rappela autre chose :
- Et le loup blanc de tout à l'heure ? D'où sortait-il ? Il venait du Portail, pas de ce monde.
Le visage de l'homme s'assombrit, il était visiblement mécontent et vexé.
- Je ne sais rien sur cette créature, avoua-t-il. Mais j'ai envoyé un homme discret après le loup et la fille, pour qu'il en apprenne plus.
- Un homme seul sur les traces d'un loup, au milieu de la nuit dans ce monde inconnu ?
- Les loups qui conspirent dans la nuit craignent les Ciúnas, et non l'inverse, ma Dame, rappela-t-il avant de sortir.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptySam 13 Oct - 5:47

Bon c'est pas tout ça mais je commence à avoir faim. Ce passage d'un monde à l'autre m'a ouvert l’appétit. Tout en se dirigeant vers le banquet dressé pour la fête Asmodelle vu un homme sortir d'une tente, son instinc lui dit de faire attention. Cet homme paraissait louche et l'instinct de l'elfe ne l'avait jamais trompé.
Bon, où sont les salades? J'en mangerais bien trois ou quatre. Enfin, espérons que j'en trouverais dans ce monde.
Ah oui faudra aussi que je découvre les plantes toxiques , faudrait pas que je tombe à cours de poisons
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptySam 13 Oct - 14:04

Dès le lever du soleil, Callann fut éveillée par un coup de langue humide sur son visage. Elle savait à qui appartenait l'appendice incriminé, donc elle ne se formalisa pas et garda les yeux clos. Elle aimait paresser au soleil levant tout en écoutant la nature qui se réveillait peu à peu. Mais c'était sans compter son compagnon qui était de nature terriblement impatiente.

-/Debout, paresseuse./

Un grognement lui répondit. Callann ne souhaitait pas se lever et le faisait bien comprendre. S'il y avait une bonne raison pour son éveil, elle aurait ouvert les yeux à la seconde où Bán s'était manifesté. Mais ils étaient tranquilles et elle ne sentait aucun danger autour d'eux, donc elle pensait mériter encore quelques instants de paresse. Toujours était-il que le loup ne l'entendait pas de cette oreille. Voyant que sa protégée ne daignait pas se lever, il le fit de son côté, tout simplement. Appuyée sur lui, Callann roula dans l'herbe en grognant de mécontentement.

-/Grrrr.../

-/Grogne tant que tu veux, mais lève-toi, Mhian. Tu as des choses à faire./

Se dressant sur ses membres, Callann alla directement à la rivière pour plonger sa tête dans l'eau claire et purificatrice. De quoi lui éclaircir grandement les idées. Une fois hors de l'eau, elle se secoua pour évacuer le plus d'eau possible avant de se tourner vers le loup.

-/Prête. Allons-y./

Grognant son approbation, le géant blanc courba l'échîne et la laissa grimper. C'était plus rapide, même si, en général, Callann préférait grandement courir. Museau au vent, le loup s'élança vers le nord, là où il sentait le plus de végétation. Il ne fallut pas longtemps pour qu'ils arrivent en lisière d'une impressionnante forêt.

Mettant pied à terre, Callann ne put détacher son regard de cette merveille... Les arbres, arbustes et autres buissons n'avaient pas la même teinte que dans leur ancienne maison. Là-bas, les couleurs étaient franches comme la terre: une gamme de verts, une autre de bruns et quelques couleurs pour les fruits, fleurs et autres champignons. Ici, c'était... étrange. Les couleurs étaient plus aériennes, plus féériques. Les teintes des végétaux étaient vertes mêlées de bleu avec de légères nuances violettes et rosées. Si Callann avait été une jeune fille comme les autres, elle aurait pu dire que ce paysage aurait pu sembler sortir d'un livre de contes.
Emerveillée par ce qu'elle voyait, Callann se sentit soudainement impatiente de faire connaissance. Avec révérence, elle s'avança jusqu'à être tout juste entrée dans cet univers étranger et merveilleux. Elle sentait son ami qui l'attendait hors de portée, ce qui la poussa à accélérer un peu le mouvement. Après un dernier regard autour d'elle, elle ferma les yeux et enfonça ses orteils dans la terre meuble. Une brise qui n'avait rien de naturel fit bouger ses cheveux et la verdure alentours. L'énergie s'accumulait en son sein, lui ouvrant peu à peu la porte des volutes impraticables des réseaux de communication de la forêt. Elle vibrait de l'air ambiant et de son pouvoir, ce pouvoir qu'elle ne comprenait pas mais qui lui avait toujours permis de communier avec son entourage. Soudain, elle ressentit le moment où elle devait enfin entrer en phase avec tout ce qui l'entourait. S'accroupissant brusquement, elle plongea ses doigts dans la terre, à l'instar de ses orteils et ses yeux s'ouvrir, brillant d'un vert surnaturel. C'est ainsi que sa discussion avec la nature étrangère débuta.

A l'extérieur de ce tumulte, Bán veillait. Il ne fallait pas que sa protégée soit dérangée durant un déploiement d'énergie aussi intense et épuisant que celui-là. De plus, si sa communication avec la nature était interrompue en plein processus, la terre risquait de penser qu'ils étaient un danger et, par conséquent, risquait de se fermer définitivement à toute tentative de communication future. Il y avait bien une odeur étrangère qu'il identifiait comme étant un destructeur. Mais il était encore loin et n'avait pas d'intentions hostiles. Pour le moment.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyDim 14 Oct - 6:57

Après s'être rassasiée, Asmodelle chercha un endroit où elle pourrait se reposer où elle pourrait se reposer à l'abri. Elle s'éloigna donc du campement et trouva vite un endroit tranquille. Des roches formaient un renfoncement où une personne pouvait juste se faufiler.
L'elfe rentra donc à l’intérieur et se lova en boule. Elle s'endormit aussitôt.

Asmodelle se réveilla dès les premières lueurs de l'aube. Elle sortit de son trou et s’étira un bon coup.

Quelle merveilleuse journée qui s'annonce, allez je vais me dégourdir un peu. Ça fait un bout de temps que je ne me suis pas entrainée.

Asmodelle retourna donc tranquillement à la caravane. Elle comptait profiter du sommeil de tous ces nigauds pour trouver une victime facilement.

Voyons si je n'ai pas perdue la main. Je me sens un peu bizarre depuis que j'ai passée ce portail. Choisissons donc une cible facile et pas trop importante.


L'elfe se camoufla donc et avança prudemment à la recherche de sa proie en longeant les tentes. Au bout de quelques minutes elle tomba sur un homme qui n'avait pas encore dégrisé de la veille.

Trop facile, j'aurais préférée une personne un peu plus alerte mais je m'en contenterais, bon aller corsons un peu l'affaire.

Asmodelle enleva donc son camouflage après s'être placée dans le dos de l'homme. Elle sorti ses dagues sans se douter que quelqu'un l'observait, dans son dos et attendait pour voir ce qu'elle allait faire.
Grisé par l'appel du sang et par la découverte de ce nouveau monde où elle pensait être entrée incognito elle se rapprocha de l'homme tout doucement et une fois arrivée à sa hauteur elle lui trancha la gorge.
C'est à ce moment qu'elle sentit une autre présence. Elle se retourne et aperçoit l'homme postée derrière elle. Ils se regardent mutuellement jusqu'au moment où l’homme fait demis-tour et part en courant.

Et merde! J'ai été trop imprudente, bon rattrapons le avant qu'il ne prévienne les gardes. En plus il porte le costume des espions.

Asmodelle se lance donc à la poursuite de l'homme tout en rabaissant sa capuche sur la tête et en remontant son foulard sur le visage.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyDim 14 Oct - 8:12

- Mamaaan ! Dis, comment on fait les bébés ?
L'interpellée tourna son visage éternellement souriant vers sa fille de 7 ans. Elle était vêtue d'une longue robe verte, toute douce, et sentait bon le lilas.
- Pourquoi poses-tu la question ?
- Parce queeee !! Je veux une petite soeur !
- Etharíon t'a encore embêtée ?
- Il m'embête TOUJOURS, précisa l'enfant d'un ton qu'elle voulait très sérieux. Je pourrais pas avoir une petite soeur plutôt ?
- Pour avoir un enfant, il faut qu'une femme soit bénie par la femme du grand Káli. J'ai déjà été bénie trois fois, et j'ai eu les plus beaux enfants de la terre. Mais je pense être trop vieille pour te donner une petite sœur...
Dépitée, Ríon demanda encore :
- Et moi ? Quand est-ce que je pourrais avoir des enfants ?! J'ai presque 8 ans !
Le visage de la Reine s'assombrit. Elle prit sa fille sur ses genoux, et caressa doucement la tache sombre de son visage, qu'elle devait à une maladie grave qui avait failli la tuer bébé. Les yeux de la Reine étaient emplis de tristesse.


- Princesse !
Ríon se réveilla en sursautant. Des gouttes de sueur perlaient à son front. Elle n'avait plus fait ce rêve depuis longtemps, mais il hantait toujours ses souvenirs.
- Li...Liath ?
- Excusez-moi de vous déranger. Il y a eu un meurtre.
"Je suis désolée", avait murmurée sa mère.
- ... meurtre ? Qui...
- J'ai vu la coupable, mais elle m'a vu aussi. Je l'ai semé, ne vous inquiétez pas. Je voulais juste... m'assurer que vous alliez bien. Renforcez votre garde, je m'occupe de tout, elle n'échappera pas aux Ciúnas.
Ríon avait rarement vu le chef de ses espions aussi inquiet. Aussi... effrayé ? Elle hésitait à le rappeler alors qu'il sortait de sa tente, quand il tituba et s'allongea à ses pieds.
-Liath ?
"Tu ne pourras jamais fonder ta famille, ma fille..."
-Liath ! Gardes ! Liath !
Encore à moitié endorme, elle s'agenouilla auprès du corps de celui qui avait été comme un père pour elle, mais quand elle vit la longue dague fichée en plein dans son coeur, elle sut que même la Grande Prêtresse ne pourrait le sauver. Il était mort sur le coup.
Retenant ses larmes, elle sortit brusquement de sa tente, mais ses deux gardes gisaient au sol, morts également.
-Semée, tu parles ! Je te déteste, Liath ! hurla-t'elle au mort, submergée par la tristesse.

Elle aperçut alors une ombre qui s'enfuyait et sans réfléchir enfourcha Ombre et se lança à ses trousses en hurlant des ordres pour qu'on la suive. Elle ne regarda pas si des gardes l'avaient entendue et suivie, hantée par les fantômes de sa mère et de son frère aîné décédés, des enfants qu'elle n'aurait jamais, du jeune frère resté à Ríocht et qu'elle ne reverrait jamais, et Liath maintenant aussi, Liath qu'elle avait aimé plus que son propre père et qui avait toujours veillé sur elle.

A sa droite, le soleil se levait lentement sur le nouveau monde et teintait de rouge sang le ciel qu'elle avait cru si accueillant. L'assassin galopait devant elle, trop loin pour qu'elle puisse distinguer ses traits.
'Liath avait vu son visage. Mais il est mort. Ce n'est pas logique, s'il était face à elle, pourquoi ne lui a-t-il pas réglé son compte tout de suite ?'
L'air frais sur son visage acheva de la réveiller. Les quelques minutes qui avaient précédé lui semblaient un cauchemar, mais elle se pris soudain conscience de ce qu'elle était en train de faire.
'Je ne devrais pas être là, seule, à la poursuite d'un assassin. Réfléchis Ríon ! La seule raison qui aurait pu justifier que Liath fuie devant son ennemi plutôt que de le stopper immédiatement... aurait été s'il avait su, s'il avait senti que l'ennemi était trop fort pour lui...'
Elle n'avait même pas son sabre avec elle. Elle jeta un coup d'œil en arrière : personne ne l'avait suivie. A ce moment, elle faillit faire demi-tour. Cette poursuite était une folie. Elle n'osait même pas imaginer la puissance de son adversaire, si comme elle le pensait il était plus fort même que Liath. Mais elle aperçut une forêt devant elle, des arbres immenses et aux couleurs plus vives qu'elle n'en avait jamais vu dans l'ancien monde, et soudain elle se sentit inexplicablement attirée vers eux. La beauté du paysage lui fit momentanément oublier ses fantômes, sa poursuite et ses peurs. Elle talonna Ombre.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyDim 14 Oct - 14:04

Les oreilles alertes, Bán sentit des étrangers approcher. Callann étant toujours en fusion avec son entourage naturel, il lui incombait le devoir de la protéger de sa vie s'il le fallait. Se ramassant sur lui-même, il se tapis dans l'ombre d'un buisson tout juste assez grand pour masquer son corps gigantesque. A l'odeur, les cibles étaient des destructeurs... Il se retint tout juste de grogner, ne voulant se dévoiler. Ses oreilles bougèrent, attentives au moindre bruit... Deux chevaux martelaient le sol de leurs sabots. Des chevaux montés comme du bétail. La première bête à l'approche, Bán bondit, crocs en avant, renversant le destructeur du dos de l'équidé et intimant à ce dernier de fuir d'un grognement. Maintenant sa victime au sol d'une seule de ses énormes pattes, il l'immobilisait complètement. Il était impossible pour sa proie de bouger et elle n'avait donc aucun moyen de contre attaquer. La technique du loup était imparable et il en était très fier. Mais il n'était pas temps de s'ennorgueillir: l'autre cheval approchait, embaumant le destructeur...

Il tourna un instant la tête vers Callann. Elle n'était pas suffisamment enfoncée dans la forêt pour être cachée de l'extérieur. Elle était donc vulnérable et tous pouvaient voir le déchaînement de son pouvoir particulier. Un frisson d'anticipation parcourut le corps de son protecteur... Il allait devoir neutraliser rapidement cette nouvelle menace. Tête tournée vers le bruit de sabots, il attendit. il n'était plus à couvert, mais il ne pouvait pas relâcher sa proie. Peu lui importait. Il était prêt et défendrait chèrement la vie de Callann et la sienne.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyLun 15 Oct - 7:17

L'excitation grondait au fond de Nazca, comme à son habitude expérimenté de nouvelles choses et partir à l'aventure la grisait totalement. Et quand elle sut qu'elle fut choisie parmi un nombre restreint des membres de sa guilde, Les Compagnons, pour gonfler la protection de la princesse lors de l'envoi de la première colonie, sa joie fut immense de pouvoir mettre ses talents aux services de sa majesté. Et ce fut le cœur gonflé de loyauté et de fierté qu'elle se présenta pour le passage dans le portail. Elle se jura de défendre la princesse au péril de sa vie dans ce nouveau monde peut être hostile. Elle eu tout de même une certaine appréhension en observant le portail verdâtre vaciller légèrement.

*Je sens que cela n'a pas l'air très stable espérons que cela tienne. De toute façon je passerais quoi qu'il advienne.*

Se chuchotant cela à elle même Nazca se gonfla de courage et entra peu après la première salve qui comprenait la princesse Elle se sentie nauséeuse au contact de la puissante magie et sentit qu'elle faiblissait sous l'impact de cette puissance sur son corps frêle. Quelque chose au fond d'elle lui hurlait qu'un danger approchait. Et peu après le portail se mit à trembler et à se refermer. Nazca comprit vite la situation et hurla à tout le monde de se dépêcher. Elle se sentait vaciller mais put passer sous l'effet de l'adrénaline qui pulsait en elle et lui permettait de courir à toute vitesse. Peu après qu'elle soit passer dans l'autre monde le portail se referma.

Comment va tout le monde ???? Personne n'est blessé? Et la prin...............

Nazca fut pris d'un malaise soudain dut au trop plein de magie qu'elle du supporter ses yeux se refermèrent sur une image bien étrange: deux lunes dansant sous les étoiles. Ce ne fut que le lendemain qu'elle se réveilla dans un lit de fortune fait de paille surmonté d'un drap défraichit. Elle ouvrit tant bien que mal les yeux et les posa sur l'un de ces compagnons d'armes et ami Rayrd:

Alors gamine comment sa va ?
Mis à part le mal de tête à décaper un mort sa devrait le faire. Grogna Nazca.
Tu nous à fait sacrément peur hier tu sais. En tout cas c'est bon de voir que tu n'a rien je vais prévenir les autres.

Sur ces mots l'homme massif aux tempes grisonnantes quitta la tente l'air rassuré. Ce ne fut pas le cas de Nazca qui sentait qu'elle oubliait quelque chose de grave.

ARGH comment se porte la princesse? Je dois voir comment elle va, je ne peux faillir à ma mission. J'ai jurée de la protéger.

Avec empressement et ignorant les hurlements de douleurs dont lui fit part son corps. Nazca se leva avec difficulté et commença désespérément à fouiller toutes les tentes et à demander aux gens s'il avait aperçut la grande Ríon. Un paysan lui indiqua une tente du doigt en lui disant qu'il l'avait entraperçut dedans. Le cœur emplit de soulagement Nazca pénétra dans la tente où elle fut aussitôt submergée d'une épaisse vapeur. Se reprenant de l'effet de surprise Nazca souffla doucement en direction de la forme présente dans le baquet rempli d'eau.

Votre majesté êtes-vous là? C'est moi Nazca l'un des membres de votre corps de garde. Je venais voir si tout allait bien pour vous.

Cependant ce ne fut pas la princesse que trouva Nazca...........
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Ginette

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyLun 15 Oct - 7:38

Et merde, me voilà dans de beaux draps. Et pourquoi ce con d'espion était allée prévenir la princesse aussi!

Asmodelle se trouvait en fâcheuse posture. Elle tenta de se libérer mais le loup était bien trop puissant pour qu'elle arrive à se libérer.

Hum, hum... Excusez moi mais pourriez vous me libérez? je comprends votre ... heu peur mais je vous assure que je ne vous veut aucun mal. Désolé d'être arrivé aussi brusquement mais je ne savais pas que vous vous y trouviez.
Vous savez je ne pourrais jamais vous faire de mal, je suis une elfe, je respecte la nature et les animaux. jamais je ne ferais de mal à l'un d'entre eux. je vous supplie de me libérer et je vous jure que je partirais sans rien tenter. Si cela vous chante je peux vous l'assurer dans mon langage natal. Le seul langage qui empêche de mentir.

En effet , vu que les elfes vivent éternellement plusieurs règles ont étés édictées. Dont celle qui interdit à quiconque de mentir quand il emploi le langage de l'Ancien Elfique.
Asmodelle avait donc recours à cette loi pou essayer de faire comprendre à ce gigantesque loup qu'elle n'était pas son ennemie et qu'elle ne cherchait pas la guerre. Elle ne savait même pas que la jeune fille et son magnifique loup était allé se réfugier dans cette forêt.

A la fin de son discours l'elfe attendit la réaction du loup en espérant qu'elle soit la bonne.

Je tiens à ajouter que jamais je ne pourrais blesser un animal avec une telle prestance. Nous aimons beaucoup les loups dans notre contrée.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyLun 15 Oct - 9:18

Ríon entra dans la forêt plein galop, mais après avoir passé quelques fins arbres épars couverts de fruits appétissants, la forêt devenait bien plus dense et elle dut ralentir le rythme. Certains troncs étaient plus larges qu'une petite maison, et les racines qui serpentaient au sol était si épaisses qu'Ombre devait souvent sauter par dessus ou les contourner. Elle ne voyait plus la fugitive. Au petit trot, Ríon ne pouvait s'empêcher de tourner le regard en tout sens, admirant le feuillage vert-bleu d'un buisson, la teinte pourpre des fougères et les grappes de fleurs mauves qui cascadaient d'un arbre particulièrement noueux.

Le bruit d'un animal se rapprochant la tira de sa rêverie, et la peur qui l'avait saisie quelques minutes auparavant réapparut brusquement. Que faisait-elle là ? Elle voulait venger Liath, certes, et plus qu'un peu ; mais risquer ainsi sa vie allait à l'encontre de la raison. Une forme se précisa entre les branches face à elle, et Ombre se cabra de peur. Un cheval - sûrement celui qu'elle avait poursuivi, mais désormais sans cavalier - fonça sur elle les oreilles en arrières et les yeux exorbités, visiblement affolé. Ríon parvint de justesse à rester sur sa monture, mais lorsqu'Ombre se mit à galoper à la suite de l'autre coursier, comme atteint de la même frayeur, elle ne put le retenir et, déséquilibrée, s'accrocha à sa crinière pour ne pas être éjectée.
Elle ignora les branches qui lui tailladaient les bras et le visage et tenta de se rééquilibrer sur son étalon. Concentrée sur l'effort, elle sentit plus qu'elle ne vit l'ours qui barra soudain la route des deux chevaux. Ombre pila net et enchaîna sur un brusque demi-tour avant de repartir au galop, et cette fois Ríon fut éjectée contre un arbre. Elle poussa un unique cri avant le choc, et perdit connaissance.
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kezaru

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMar 16 Oct - 0:05

Alors qu'il profitait d'un bon bain bouillant dans la tente de la princesse, Tobias avait été dérangé par une intrusion imprévue. Apparemment il s'agissait d'une jeune garde de la princesse et elle avait prit le jeune homme pour cette dernière.
La nouvelle venue ne put distinguer le petit sourire espiègle qui se dessina sur le visage du barde.

-Eh bien tout va bien mais je ne suis pas la princesse.
-Quoi ?! Qu'est-ce que vous faites dans la tente de la princesse ?!
-Eh bien il me semble que c'est évident, je prends un bon bain chaud.

La jeune inconnue soupira d'exaspération, perdant le peu de patience qu'elle avait.

-Autre question : Pourquoi prenez-vous votre bain dans la tente de la princesse.
-Parce qu'il n'y a aucune raison qu'elle soit la seule à profiter de tout ce luxe. dit-il en sortant du bac pour se sécher.

La jeune demoiselle rougit et tourna les yeux, se répétant en boucle qu'il y avait de la vapeur et qu'elle n'avait rien vu.

-Et vous êtes entré comment ?
-J'ai demandé aux gardes si je pouvais prendre un bain dans cette tente et ils m'ont dit oui. Dit-il en souriant.

Il avait utilisé un charme pour pouvoir passer mais elle n'était pas obligé de le savoir.

-Et où est la princesse ? Elle est peut-être en danger ?!
-Pourquoi t'intéresser autant à la princesse quand je suis nu devant toi ?
-Mais j'en ai rien a faire de vous !!! Dit-elle en se retournant, oubliant la nudité de son interlocuteur.

Elle se détourna vivement et se reprit.

-Je dois protéger la princesse. Dit-elle résolument.
-Eh bien voilà qui est dommage. En tout cas elle n'est pas ici. Mais si tu es fatiguée de ton service, reviens me voire...dit-il en s'approchant.
-Non merci sans façon !! Dit-elle en s'enfuiant. ET QUAND JE REVIENDRAIS, VOUS AVEZ INTERRET A NE PLUS ETRE LA.

Tu es trop mignonne pour que je te laisse seule trop longtemps...mon lapin...

Ainsi, dans ce nouveau monde, Tobias venait de trouver une jeune jouvencelle à séduire.
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Josianne

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMar 16 Oct - 3:04

Les images encore en tête de cette rencontre fort improbable, *JE N'AI RIEN VU, JE N'AI RIEN VU*. Nazca continua sa recherche frénétique tout en tentant de réprimer l'angoisse emplissant peu à peu son esprit. Elle arriva à la tente désignée comme celle appartenant à la princesse. Quel choc quand elle aperçut un cadavre jonchant le sol avec une lame en plein cœur. La pauvre léporidée commença à s'imaginer les pires scénarios à propos de la princesse: blessure, disparition, voir même peut être la mo....Non!!!!! La jeune fille se ressaisit aussitôt se disant qu'un tel désespoir n'était pas permis. Après avoir adressée une brève prière au mort, elle sortit de la tente avec pour résolution de tuer celui qui oserait toucher à la grande Rion. C'est à ce moment là qu'elle aperçut la robe sombre caractéristique du cheval de sa majesté qui galopait en provenance du Nord.

-OMBRE ???!!!! Mon dieu mais que c'est-il donc passé ? Où est la princesse? GAAAARDEEE AIDEZ-MOI NOTRE PRINCESSE A DISPARU !!!!!!!!
Nazca tenta en même temps de calmer le pauvre étalon apeuré, tant bien que mal car celui ne répondait qu'à la voix de sa propriétaire. Ce n'est qu'après quelques minutes qu'elle y parvint. Rayrd accompagné de quatre autres gardes arrivèrent en panique.

-Alors gamine que ce passe t-il pourquoi tu braille comme sa ?
-Il y à un mort dans notre colonie et notre princesse a disparu, je crois qu'elle est partit en direction du Nord nous devons la retrouver. Affirma t-elle le regard empli de peur.

Et tous se dirigèrent en direction de l'imposante forêt dans l'espérance de retrouver la princesse, et de la ramener saine et sauve.
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kezaru

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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMar 16 Oct - 21:09

Le vieille homme examinait les diverses fleurs qu'ils avaient ramassées dans la plaine. En tant que mage, il désirait connaitre leur propriété car pour lui, la connaissance était ce qu'il y avait de plus important.
Il s'intéressa d'abbord à une fleur bleue clair qui se constituait d'une rosette de feuilles rouge sombre comme si elles indiquaient l'automne. L'odeur qu'elles dégageaient était très sucré.

-Comme c'est étrange...les étamines aussi sont bleues de même que les sépales. Seule la tige est verte...
-Non ! rétorqua sèchement le jeune homme blond à ses côtés.

Le vieux magiciens soupira.

-Felix...normalement les étamines sont jaunes et les sépales sont verts. Expliqua calmement Archibald.
-Non ! Répondit le dit Félix avec un air d'enfant immature dont le seul but dans la vie semblait de contredire son entourage.
-Alors de quelles couleurs elles doivent être dis-moi ? Puisque tu semble tellement au courant...
-Au courant de quoi ?
-De la couleur des étamines.
-Eh bien qu'est-ce qu'elles ont ?
-Elles ne sont pas de la couleur habituel !! Siffla le vieux mage exaspéré par son accolyte.
-Dans ce monde-ci elles le sont. Ce n'est pas parce que votre chat est blanc que celui de votre voisin n'est pas normale si il est noir...
-Tu ne peux pas comparer un chat et une plante...
-Un chat ? où ça ? Répondit Félix en sautillant.
-Peu importe...grogna Archibald.

Le malheureux jeune homme avait été recueilli par les mages royaux car ils pensaient que derrière sa folie se cachait une sagesse immense. Mais il se révélait difficile à suivre et parfois ne comprenais même pas ce qu'il disait.
Le mage voulut examiner une variété de fleurs rouges vifs dont les motifs noirs dessinaient un visage humain sur la fleur. Il se retourna et n'en crut pas ses yeux.

-Félix !!

L'intéressé était en train de manger les fleurs bleues comme un enfant mange une friandise. Il devint vite tout blanc et vomi sur le sol son repas florale.

-Elles sont très bonnes, vous en voulez ? Dit-il en tendant le bouquet entamé au magicien.
-Euh...non sans façon...

Félix haussa les épaules et s'apprêta à croquer une nouvelle fois le bouquet. Mais Archibald le lui arracha des mains.

-Il ne faut pas abuser des bonnes choses !!
-Mon bouquet... Répondit le jeune homme tristement.

Le vieil homme soupira.

-Je pensais qu'en te mettant hors d'atteintes des Scàthù tu retrouverais un semblant de lucidité.
-Mais nous ne sommes pas hors de portée des Scàthù voyons...ne soyez pas stupide...

Le vieil homme se pétrifia et regarda fixement son interlocuteur qui l'avait déjà oublié pour écraser les précieux échantillons.

-Tu...tu peux répéter ?
-Quoi donc ?
-Ce que tu viens de dire !!
-Ce que je viens de dire.

Après une pause, le vieil homme perdit patience.

-Mais bon sang tu vas répéter ce que tu m'as dit sur les Scàthù et le fait qu'ils nous auraient suivis !!!
-Ne dites pas de bêtises...
-Quelle bêtise ?!!
-Ils ne nous ont pas suivis, ils n'en n'ont pas eu besoin...
-Mais qu'est-ce que tu veux dire !!??!!??
-A propos de quoi ?
-HA j'aurais dû m'en douter que tu divaguais encore une fois !!
-Mais non je sais parfaitement ce que je dis !! S'écria le jeune homme.
-Non tu n'en sais rien...ABSOLUMENT RIEN !!!
-Mais si !! Je veux dire si je me plante ce couteau dans la main, dit-il en joignant le geste à la parole, et ben j'ai mal !! Alors arrêtez de tout le temps me contredire !!!

Le jeune Félix regarda sa main ensanglanté, le couteau toujours fiché à travers sa paume.

-Vous m'avez fait maaaaal. Fit-il en se mettant à pleurer.
-Tu t'es fais mal tout seul...
-J'vais le dire à Freya !! Dit-il en courant hors de la tente.
-Félix !! Reviens ici !!! FELIX !!! Hurla le vieil homme en s'élançant à sa poursuite.


Dernière édition par kezaru le Mer 17 Oct - 21:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMer 17 Oct - 0:32

L'échange n'avait pas duré très longtemps, mais il semblait à Callann qu'elle était en communion avec la nature depuis des heures. Elle n'était pas trop fatiguée, mais en avait tellement appris que sa tête la faisait légèrement souffrir. Remerciant une dernière ses nouveaux amis, elle sortit de sa transe, impatiente de tout raconter à Bán. Mais dès que les derniers volutes de magie quittèrent son corps, elle sut que quelque chose n'allait pas.

-/Bàn? Bàn!?/

-/Je suis par ici, Mhian. J'ai attraper un destructeur./

Ecarquillant légèrement les yeux, Callann rebroussa chemin et alla rejoindre son ami. Se rapprochant, elle constate que, en effet, Bán maintenait un destructeur sous sa patte imposante. Etrangement, le loup semblait beaucoup s'amuser, lui qui haïssait profondément cette engeance.

-/Elle tente de me parler comme si j'étais un gentil chien.../

Une léger sourire effleura les lèvres de la sauvageonne.

-/Comme si tu ne savais pas à quel point ils sont stupides... Fais attention, celle-ci est mauvaise. Elle sent le sang./

Concentrant son énergie, Callann invoqua d'énormes racines qui sortirent du sol, s'emparant de la proie de Bán qui la lâcha volontier, pas fâché de s'en débarrasser. D'un geste de la main, elle intima aux racines de ligoter entièrement leur proie à une arbre proche solide. Les deux compagnons s'assurèrent que le destructeur ne pouvait pas bouger (ce qui était le cas) lorsque Callann se redressa soudainement.

-/Il y a un problème dans la forêt!/

-/Vas-y. Je surveille celle-la. Mais sois prudente./

Après un geste d'assentiment de la tête, la jeune fille tourna les talons et fila comme une flèche dans la forêt, laissant le destructeur à la garde vigilante et dangereuse de Bán.

Courant tel le vent, Callann volait presque, son corps évitant instinctivement de piétiner la forêt ou ses occupants. Ses oreilles ouvertes au moindre bruit et la forêt la guidant, elle parvint rapidement sur place où elle analysa la situation en quelques secondes: un destructeur était inconscient au sol et un ours en colère s'apprêtait à attaquer. Plus loin, un bruit de sabot s'éloignait. La conclusion s'imposait: ce destructeur avait du s'aventurer trop loin et se faire surprendre... Son cheval avait sans doute été effrayé et avait du fuir. Il était tentant de voir un destructeur disparaître, mais Callann était contre la violence inutile. Ses pieds décollant de nouveau, elle s'interposa entre l'ours et sa proie.

-/Apaise-toi, mon frère! Ce destructeur a osé pénétrer ton territoire, mais ça devait être une erreur! Ne souille pas tes douces pattes à la châtier!/

La colère de son vis-à-vis était grande, mais, à force de douceur et de persuasion, elle parvint à l'apaiser. Retombant à quatre pattes, l'ours finit par se détourner pour retourner à ses occupations. Tombant aussi sur ses quatre membres, Callann s'approcha de celle qu'elle avait sauvé, la renifflant. Au contraire de l'autre, celle-ci avait l'air aussi normale que puisse l'être un de ces destructeur. Callann décida donc qu'elle méritait une chance. Tournant son visage de gauche à droite, elle trouva ce qu'elle cherchait. Avec soin et délicatesse, elle coupa quelques feuilles et plantes ici et là, les remerciant à chaque fois pour leur sacrifice et ce don précieux qu'elles lui faisaient.

-Si je prends ce destructeur à faire le mal après ça, je demanderai à Bán de le manger./

Retournant auprès de la femme inconsciente, elle s'atella à soigner ses quelques blessures, puis lui fit reniffler un mélange d'herbes pour la réveiller. Voyant qu'elle reprenait doucement conscience, elle recula et attendit, sur le qui-vive.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMer 17 Oct - 6:12

- Ouch...

Ríon se réveilla avec une douleur lancinante qui lui martelait le crâne. Elle posa les doigts sur son front, et sentit un cataplasme sur sa blessure. On avait aussi posé des plantes sur les griffures faites par les branches sur ses bras pendant sa folle chevauchée. Elle dut cligner deux trois fois des yeux avant que sa vision ne s'éclaircisse.
Elle était toujours dans la forêt, allongée par terre. Ombre n'était pas en vue, mais non loin d'elle se tenait une jeune fille à la chevelure plus longue encore que celle du vieux Mage Archibald, et ce n'était pas peu dire : les longs cheveux cascadaient au moins jusqu'aux cuisses de l'inconnue, et masquaient en partie ses yeux. Contrairement à ceux d'Archibald en revanche, ils étaient d'un noir profond, et faisaient ressortir la pâleur de sa peau.
- Tu es la fille au loup, se rappela Ríon. Où est ton loup ? C'est le tien n'est-ce pas ? Je t'ai vue le chevaucher. Il t'obéit ?

La fille se contenta de l'observer avec curiosité. Ríon remarqua qu'elle avait les yeux argentés.

- Je suppose que je te dois te remercier. Cet ours n'avait pas l'air très amical. Ton loup l'a fait fuir ?

L'inconnue ne répondit pas, et Ríon supposa qu'elle n'aimait pas qu'on pose de questions sur son loup.

- Je ne lui veut aucun mal, tu sais. Les loups sont rarement les amis des hommes, mais je vois bien que le tien est... différent. C'est toi qui m'as soigné aussi ?

Ríon souleva les plantes posées sur ses bras, et ses yeux s'écarquillèrent d'étonnement : les blessures avaient déjà presque disparu !

- Cette plante est merveilleuse ! ... Mais... je ne la connais pas... Ríon fronça les sourcils. Je ne crois pas qu'il y en avait de telles dans mon monde. Notre monde. Tu es arrivée par le Portail aussi, n'est-ce pas ? Tu viens de mon monde, pas de celui-ci, comment connaissais-tu les propriétés de cette plante ?

Comme la fille restait silencieuse, Ríon tenta une approche différente.

- Tu ne parles pas ma langue, peut-être ?

Elle tenta de lui parler en trois langues différentes, sans résultat.
Elle finit par se taire, et observa la fille comme cette dernière l'observait, silencieusement. Elle était svelte et de petite taille, mais possédait des formes généreuses. Ríon remarqua ses mains rugueuses et ses bras couverts de brûlures et de cicatrices. Une autre cicatrice, plus large, barrait sa gorge, et Ríon en déduit que la fille était probablement muette. Une aura sauvage se dégageait de la fille, comme si elle côtoyait plus souvent la liberté solitaire que les humains.
Plus la princesse l'observait, plus sa curiosité était attisée. Quels mystères cachait cette fille muette, chevaucheuse de loup et connaissant les plantes d'un monde étranger ? D'un autre côté, elle s'était maintenant calmée des ses péripéties mouvementées, et sa respiration s'était apaisée. Elle se demanda comment réussir à établir un contact avec la fille qui l'avait sauvée. Elle pointa un doigt vers sa propre poitrine, et articula :

-Ríon.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMer 17 Oct - 7:09

Asmodelle était désespéré elle ne savait plus quoi faire. Le loup n'avait pas voulue la relâcher. il ne voulait pas comprendre et la jeune fille qui était arrivée ne 'avait pas aidée.
Ne connaissait-il donc pas les elfes? Ces êtres vivant en totale harmonie avec la nature, chantant pour elle et l'adorant plus que tout au monde.

C'est bien ma veine je suis tombée sur des ignorants, soupira Asmodelle.

Attaché comme elle l'était elle ne pouvait pas bouger. il semblait qu'il n'existait aucune solution.
Mais l'elfe eut très vite l'ébauche d'une idée. Elle devait se rappeler ce que son peuple chantait pour la nature afin de l'apaiser ou de lui rendre hommege. Avec de la chance elle pourrait se libérer et partir ni vu ni connu. Quoi qu'on en dise, Asmodelle ne pourrait jamais tuer un animal; il ne lui semble pas dangereux pas comme es Hommes.
Elle tenta donc de se souvenir de tous ces chants qu'on lui avait appris dans sa jeunesse, les souvenirs remontaient à loin mais peu à peu les souvenirs remontèrent et elle eu les larmes aux yeux. malgré tout ce qu'elle avait fait et le choix qu'elle avait prit sa famille lui manquait. Elle n'avait jamais repensé à eux, préférant tout oublié mais cette remontée de souvenir était douloureuse.

C'est ainsi qu'Asmodelle se mit à chanter en elfe. une magnifique chanson sur la nature et les arbres. Les arbres de sa contrée qui se recouvraient d'or durant la majeur partie de l'année. Louant les exploits des plantes ayant pu survivre à l’Hiver Redoutable. Et à nombre des animaux habitants la Forêt d'Or.
C'était assez étrange de voir une elfe avec un attirail comme celui d'Asmodelle chanter une telle chanson. Tous les petits êtres de la forêt se rapprochèrent pour l'écouter. Les oiseaux reprirent même le refrain avec elle.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyMer 17 Oct - 7:29

Callann observait avec attention le destructeur et son réveil. Elle le regarda observer ses blessures, l'observer elle, elle étudia avec minutie les différentes expressions de son visage et écouta tout ce qu'elle disait. Callann était capable de produire des sons. Cependant, n'ayant jamais été en milieu "humain", elle n'avait jamais appris à parler et n'avait aucune raison d'essayer.

Ríon. Elle comprenait parfaitement que c'était le non de sa vis-à-vis. Cependant, elle ne comptait pas se conduire en "homme de la jungle" en répétant son nom comme une imbécile. Elle avait plus urgent à faire: faire partir ce destructeur de la forêt inquiète et faire en sorte que celle-ci prenne l'autre surveillée par Bán avec elle.

S'approchant doucement, prudemment, elle tendit la main et la posa sur l'avant bras de Ríon, lui envoyant une image mentale de l'autre destructeur étroitement surveillée par Bán ainsi qu'un sentiment d'empressement afin de lui faire comprendre qu'il fallait qu'elles partent.

De son côté, Bán grognait doucement en entendant sa proie commencer à chanter de façon très pénible pour ses oreilles délicates. Il se fit donc bien plus attentif, prêt à bondir pour la tuer en un coup de dent si le destructeur s'avisait de bouger ne serait-ce qu'un orteil.
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MessageSujet: Re: La première colonie   La première colonie EmptyVen 19 Oct - 8:47

A peine l'inconnue avait-elle touché son bras que la vision s'empara d'elle.
Un grand loup blanc, assis devant un arbre, attend impatiemment. Face à lui, une femme prisonnière de l'arbre. La femme a une odeur de sang, elle est porteuse de mort... Un capuche est abaissée sur sa tête et son visage est masqué par un foulard...

La vision s'interrompit brusquement, laissant Ríon moite et fébrile, le coeur battant la chamade. Elle n'avait pas eu de vision de ce loup depuis des années. C'était le loup dont elle rêvait quand elle était petite !
Non.
Jamais une vision n'avait été aussi claire auparavant, et jamais elle n'en avait eu étant éveillée... Quelque chose clochait. La fille ne la touchait plus, mais la regardait avec des yeux insistants, comme si elle essayait de lui dire quelque chose, quelque chose de pressé.
'Cette vision... ce n'était pas mon don de prescience. C'est cette fille qui m'a envoyé une image mentale. C'était son loup, pas le mien, pas celui de mes vieux rêves... ou bien est-ce le même ?'

Il ne servait à rien de se questionner sur l'identité du loup et de la fille puisque cette dernière ne répondait pas, soit qu'elle fut muette, soit qu'elle parlât une autre langue. Il faudrait qu'elle demande au vieil Archibald de lancer un sort de traduction, quand ils seraient revenus dans le camp. Car Ríon espérait bien qu'ils la suivraient : si ce loup était bien celui de ses visions, elle le voulait près d'elle. Et la fille semblait en connaître un rayon sur les plantes du nouveau monde, ce qui leur serait essentiel.

L'inconnue fit mine de partir et regarda si Ríon la suivait.
'Et la prisonnière de la vision, est-ce un habitant de ce monde ou bien...'
Elle se souvenait du cheval qui s'était s'enfui sans cavalier à son dos.
- L'assassin de Liath, conclut-elle en un murmure.

Elle suivit la jeune fille sans discuter.


Dernière édition par CDM le Ven 19 Oct - 21:21, édité 1 fois
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