La première colonie

Le destructeur l'ayant enfin comprise, Callann se mit en route de son pas aérien et assuré. La nature était en communion définitive avec son âme et jamais elle n'aurait fait trébucher ou autre la sauvageonne. Celle-ci, encore trop loin pour communiquer avec Bán, se réjouissait de retrouver la sécurité que celui-ci lui procurait. Elle ne se sentait vraiment pas à l'aise avec des inconnus.

De son côté, il fallait dire ce qui était, le majestueux loup commençait à en avoit sérieusement marre de cette proie incapable d'avoir la décence de se montrer un minimum muette. Pour une raison qu'il ignorait sa voix et les paroles qui sortaient de sa bouche lui hérissaient les poils. Et toujours pas de nouvelles de Callann. Il ne craignait pas pour elle: s'il lui était arrivé malheur, il l'aurait directement su. Par contre, le fait qu'elle prenne son temps en lui laissant le sale boulot le mettait de très méchante humeur.

Et c'est ainsi qu'il craqua. Il était pourtant réputé pour être d'un calme légendaire, mais cette chanson... Grâââh! Si Callann ne le lui avait pas interdit, il aurait tué ce destructeur sur le champs. Au lieu de ça, il allait devoir s'en débarasser proprement. S'avançant jusque l'elfe, il posa sa patte avant sur les racines. Reconnaissant son empreinte directement liée à Callann, les racines se plièrent et retournèrent sous terre, libérant leur prisonnière. Ceci fait, avant que sa proie ne puisse fuir, Bán la saisi à la nuque, entre ses crocs, et la souleva de terre (même si elle traînait un peu au sol). Si ce destructeur était intelligent, il ne ferait rien: une seule pression de ses crocs et celle-ci mourait sur le champs.

Il regarda une dernière fois autour de lui en quête d'un signe du retour de sa protégée, mais, ne voyant rien, il partit au petit trot avec son fardeau, s'éloignant de la forêt. Souhaitant se débarasser de cette proie au plus vite, ilse rendit en direction du camps des destructeurs et l'abandonna au sol à mi-chemin, avant de tourner les talons et de retourner vers la forêt au grand galop.

Quand Callann parvint à l'endroit iù elle avait laissé Bán et leur prisonnière, elle s'aperçut directement de la disparition de cette dernière. Mécontente, elle s'approcha de son ami pour le sermoner et apprendre ce qui lui était passé par la tête. Car non, elle ne doutait pas un seul instant que la proie ait pu s'enfuir seule.

Asmodelle se faisait trainer par le loup, elle avait cru a dernière heure arriver quand le loup s'était approché. Mais il l'avait juste libéré et ramené en dehors de la forêt.
Dès qu'elle fut déposé et que le loup se fut éloigné elle retourna au camp tout en enlevant sa cape et son foulard, mieux valait s'en débarrasser. Elle tourna dans le camp jusqu'à trouver un feu de camp allumé pour y jeter ses affaires. Puis elle chercha une tente inoccupée où elle pourrait se laver.
Elle trouva une tente vide de tout occupant avec une baignoire dans un des coins, elle se fit donc couler de l'eau fraîche grâce à un sceau qu'lle remplissait d'eau à la rivière située juste derrière le camp et s'enfonça dans la baignoire.
Ah quelle journée affreuse, j'espère que les autres seront plus tranquilles.
Asmodelle se prélassa un long moment dans l'eau avant de sortir et de s'habiller avec des vêtements plus communs pour passer inaperçue. Elle sortit enfin de la tente et décida de marcher un peu dans le camp.

La fille l'avait bien emmenée jusqu'à son loup, qui encore plus gros que dans son souvenir, mais il n'y avait nulle trace de la prisonnière qu'elle avait vue dans sa vision. C'était pourtant le même endroit, elle reconnaissait l'arbre contre lequel elle avait été attachée par... par quoi exactement ? C'était le même buisson qui s'était tenu là à droite, le même tronc grêle et coloré ici... Non, sans aucun doute c'était l'endroit de la vision.
Les yeux de Ríon s'attardèrent sur les grosses racines au pied de l'arbre, et un instant elle eut l'idée absurde que la fille ait put être ligotée par les racines de l'arbre lui-même.

- Où est-elle ?

La fille était près du loup blanc et ne lui accordait aucune attention.

- Elle était là n'est-ce pas ? La fille que je poursuivais. La Main Noire, probablement. Elle a...

L'image sanglante de la dague plantée dans le coeur de Liath lui revint à l'esprit et elle en eut la nausée.

- Je la retrouverai, je le jure. Tu... Tu saurais la reconnaître ? Dis, si jamais tu comprends ce que je dis... J'aimerai que tu m'accompagnes. Que tu viennes vivre avec la colonie. Nous ne sommes pas encore vraiment installés, j'ai l'intention de marcher un peu plus au Nord jusqu'à trouver un endroit propice, mais même d'ici là je te promets que tu seras nourrie et que tu auras un endroit chaud et sec pour dormir. Si l'agent de la Main Noire s'est de nouveau cachée dans la colonie, tu seras la seule à pouvoir la reconnaître... Et tes connaissances sur les plantes de ce monde nous seraient précieuses.

Comme la fille ne montrait aucun signe positif ni négatif à sa proposition, elle s'en agaça quelque peu.

- Et puis LA au moins, j'aurai un Mage pour te traduire mes propos !!

Trop de mots... Le destructeur prononçait trop de mots qui se bousculaient rapidement dans la tête de Callann. Bán n'avait pas agit pour le mieux mais, au moins, il avait éloigné leur proie. Secouant une bonne fois la tête pour remettre ses idées en place, Callann tourna le dos à "Ríon" pour discuter avec Bán.

-/Je rêve où elle me demande d'aller vivre avec eux?/

-/Allons-y que j'en croque un ou deux.../

Callann était contre la violence, mais la vision de Bán courant après quelques destructeurs apeurés était terriblement amusante. Un sourire en coin ourla ses lèvres et elle glissa ses doigts dans la fourrure soyeuse de son compagnon.

-/Tentant, mais inutile. Par contre, ça pourrait nous permettre de savoir ce qu'ils compte faire.../

-/Je n'aime pas du tout cette idée. Tu sais à quel point ils puent!!/

Pour illustrer ses propos mentaux, le grand loup majestueux leva une de ses pattes pour se couvrir le museau, sa tête tournée vers sa protégée comme pour chercher une bouffée d'oxygène. Callann rit sans son avant de repousser sa patte pour embrasser son museau.

-/Une épreuve que nous supporterons tous les deux!/

-/Ne m'en veux pas si ça ne m'emballe toujours pas, Mhian. Mais je te protègerai de ces destructeurs./

-/Et s'ils préparent quelque chose, nous les arrêterons./

Rompons leur contact, elle refit face au destructeur et s'avança d'un pas hésitant. Elle n'appréciait toujours pas ces êtres sans morale. Tendant son bras, elle le reposa sur celui-ci de sa vis-à-vis pour lui lancer une unique pensée avant de se reculer: son assentiment.

Le soleil était déjà haut dans le ciel quand Ríon déposa la fleur sur la tombe de Liath. C'était une fleur qui lui était inconnue, mais dont elle avait trouvé la couleur magnifique, d'un gris argenté et lumineux, avec un coeur blanc nacré. Elle savait que l'homme qui avait été comme un père pour elle l'aurait admirée également.
Elle se releva et étira les muscles douloureux de ses jambes. Elle était restée longtemps agenouillé devant la tombe à prier, bien qu'elle ignorât si ses dieux avaient le moindre pouvoir sur ce monde. Freyja affirmait que si, et elle espérait de tout coeur qu'elle avait raison. Ríon porta un dernier regard sur la tombe de Liath et celles des trois autres hommes assassinés par l'agent de la Main Noire, deux gardes et un palefrenier. Tous reposant désormais dans une terre qui leur était totalement inconnue. Ríon refusait que cela lui arrive : elle apprendrait à connaître ce monde et y survivrait, et lorsqu'une lame cruelle où les effets du temps viendraient voler sa vie, ce sera dans un monde connu et aimé qu'elle reposera pour l'éternité.

- En avant ! Vers le Nord ! cria-t-elle à tous ses sujets.
Elle galopa jusqu'à l'avant de la colonie pour prendre la tête de la marche. Dès qu'elle était rentrée de la forêt, elle avait donné l'ordre de départ. Il n'était pas question que la colonie s'installe là où déjà tant de tristesse avait frappé. Et elle voulait trouver un endroit plus propice, avec de l'eau et de la nourriture en abondance. Peut-être également qu'ils rencontreraient des habitants de ce monde. Elle avait tout de même pris le temps d'enterrer Liath avant de partir, pendant que ses sujets se préparaient, mais il était désormais temps de commencer leur voyage.

Alors que le groupe se mettait en marche, elle amena Ombre jusqu'à la guerrière de la tribu des Léporidés, Nazca, pour entamer la discussion. C'était Nazca qui avait découvert le corps de Liath et qui avait donné l'alerte, et grâce à elle à peine Ríon avait-elle atteint l'orée de la forêt qu'un groupe de cavaliers l'avaient rejointe, Ombre avec eux, pour la raccompagner au campement ; elle tenait à la remercier personnellement, et à lui offrir de devenir sa garde du corps, ainsi qu'à son ami Rayrd. Malgré ses mignonnes oreilles de lapin, Ríon avait entendu dire que Nazca était une guerrière redoutable et acharnée ; et elle avait besoin de personnes efficaces et loyales proche d'elle, au moins tant que l'agent de la Main Noire serait libre.

L'idée que la Main Noire aie réussi à s'infiltrer dans la colonie, à tuer déjà 4 personnes, et soit sans doute encore camouflée parmi eux, assombrissait ses pensées. Elle avait prévenu ses Cíunas et espérait qu'ils la découvriraient bientôt.

Ses pensées étaient également habitées par l'étrange fille au loup. Quand cette dernière avait de nouveau pénétré ses pensées pour lui donner son assentiment à rejoindre la colonie, Ríon avait tenté de cacher sa surprise, mais elle trouvait tout de même de moyen de communication assez troublant. Quoiqu'ayant sans doute de nombreuses utilités. Elle n'avait pas encore eu le temps de demander au vieux Mage Archibald d'essayer de communiquer avec elle par un sort de compréhension, mais espérait bien essayer plus tard. En attendant, elle avait donné des instructions pour que la fille ne manque de rien, et que personne ne vienne les embêter son loup et elle. La plupart de ses sujets avaient d'abord été effrayés par l'immense créature, mais le loup blanc n'avait attaqué personne jusqu'ici et Ríon était certaine qu'il ne le ferait pas sans bonne raison – bien qu'elle ignorât ce qui put justifier une bonne raison pour ce couple étrange.

Le soleil commençait à décliner lorsque leur revint un éclaireur, envoyé le matin même explorer les environs. Il amenait des nouvelles avec lui.

- Une ville ! Il y a une ville un peu plus au Nord, Princesse ! Pas aussi grande que notre capitale, mais assez importante tout de même !
- Et ses habitants ? A quoi ressemblent-ils, que font-ils, leur as-tu parlé ?

L'éclaireur secoua la tête d'un air embêté et un peu apeuré, comme s'il craignait d'être tenu responsable des nouvelles qu'il apportait.

- Je... Je n'ai vu personne, Princesse. Juste une ville, des maisons, un château... mais pas d'habitants.

Ils avaient intégré le groupe des destructeurs depuis un petit moment. Enfin... Intégré était un bien grand mot: ils étaient là mais sans se mêler à ces êtres. Bán, lui, se délectait de la crainte qu'il inspirait. Callann, elle, restait auprès de lui, détestant la curiosité malsaine des humains qui l'observaient. Ils ne s'éloignaient jamais l'un de l'autre, la jeune fille pour échapper à ces personnes malsaines et le loup par instinct protecteur.

Et c'est avec eux qu'ils avaient pris la route. Ils ignoraient ce que les destructeurs cherchaient, mais ils étaient bien décidés à les surveiller de près. Pas question de les laisser mettre à sac cette terre si pure. Chevauchant son immense loup, Callann observait les beautés de la nature les entourant. Et tandis qu'elle s'émerveillait, elle entendait les destructeurs se plaindre sans cesse de la fatigue et de la faim. Elle les détestait vraiment. Se couchant plus près de Bán, penchée sur son encolure, elle le poussa mentalement à allonger ses foulées. Et sans se faire prier, le majestueux animal bondit en avant, dépassant toute la troupe au galop. Un peu de solitude leur ferait du bien. C'est ainsi qu'ils galopèrent, profitant du vent et du paysage, faisant de grands cercles autour de la troupe pour ne pas les perdre de vue.

Il laissait ses doigts griffer les cordes de son luth. Il chantait d'un air presque mélancolique, le regard perdu à l'horizon.
Il ne chantait que des chansons en l'honneur de sa nouvelle victime son nouveau lapin d'amour.

...

Au fond c'était vrai, ce ne pouvait pas être une victime vu qu'elle n'était pas riche elle n'avait donc rien à craindre.
Un sourir dévoilant au grand jour toute sa malice se dessina sur son visage avec la lenteur des mouvements du serpents glissant à la surface de l'eau qui...

Mollo sur les métaphores !!

...Un sourir malicieux se dessina sur son visage alors qu'il continuait à chanter pour le peuple de Riocht.

Ce si mignon visage sera à moi !!

Parmi son public, ravi d'avoir le barde le plus talentueux et célèbre de Riocht, les murmures sur une possibilité comme quoi Tobias était amoureux filaient bon train...mais c'était IMPOSSIBLE...et pourtant beaucoup rêverait d'avoir ce privilège.

Je me demande quel genre de cadeau pourrait lui faire plaisir...?

Ces destructeurs étaient vraiment trop lents... Au vu de l'effervescence dans leur groupe, ils avaient trouvé quelque chose. Et comme Bán commençait à s'énerver de cette inactivité, Callann lui donna la permission de se dégourdir les pattes en s'élançant tout devant. Ce que le majestueux loup fit sans se faire prier. Après avoir profité du vent créé par la vitesse, la sauvageonne se redressa suffisamment pour observer son environnement, afin de comprendre ce qu'il se passait.

Et la réponse ne se fit pas attendre: une forêt de pierre se dressa devant eux, comme de celles où se réunissaient tous les destructeurs pour vivre. Pourtant, elle ne ressentait ou voyait nulle présence vivante. La troupe la suivant désirait-elle s'établir ici? Si c'était le cas, elle pourrait sans soucis retourner dans la forêt proche avec Bán afin de les garder à l'oeil tout en restant loin d'eux. C'était un bon compromis, mais ces destructeurs ne semblaient pas décidés à se bouger plus que ça...

Le loup blanc se rapprocha en trottinant, sur ses gardes. Callann elle-même ne sentait pas du tout cet endroit. Mettant pied à terre, elle décida d'invoquer les esprits naturels pour se faire une opinion plus précise de l'endroit. Les destructeurs marchaient toujours et ne viendraient pas la déranger avant de longues minutes...

A genoux au sol, elle planta ses doigts dans la terre, concentrée. De nouveaux, une brise surnaturelle joua dans ses cheveux tandis qu'elle communiquait avec la nature l'entourant, cherchant à en connaître plus sur cet endroit particulier. Ca ne prendrait pas longtemps, mais au moins saurait-elle si son ami et elle étaient toujours en sécurité en étant ici.

- Ca suffit ! Si vous êtes si inquiets pour ma sécurité, accompagnez-moi, donnez-moi une escorte absurdement grande, peu importe, mais j'y vais.

Son Chef des Gardes voulut encore protester, comme il le faisait depuis trente bonnes minutes, mais Ríon en avait assez de l'entendre geindre et elle talonna sa monture sans plus lui accorder un regard. Elle rejoint le groupe de cavaliers qui se préparait à partir explorer la ville, pendant que le reste de la colonie s'avancerait lentement dans sa direction, en marchant.
Ils étaient trente, forts et courageux. La plupart avaient endossé leur armure, au cas où la cité étrangère ne serait pas aussi vide que l'éclaireur le croyait ; et sur la poitrine de tous sans exception brillait un daìl, la feuille d'or que seuls pouvaient arborer ceux dont la bravoure et la valeur avait été reconnue par la famille impériale. La plupart des ces daìlen avait été accordés par son père, les autres par feu son frère aîné, car chacun de ces hommes s'était démarqué dans plusieurs batailles et l'avaient mérité. C'était soi-disant une affaire d'hommes et seuls les mâles de la famille impériale pouvaient octroyer le daìl, ce qui avait toujours agacé Ríon. 'Mais maintenant qu'il n'y a plus que moi, cela va changer, comme beaucoup d'autres choses...'

Elle donna le signal du départ et la troupe partit au galop. Un bruit de cavalcade à sa droite lui apprit que le Chef des Gardes avait finalement décidé de l'accompagner avec une dizaine d'hommes pour assurer sa protection, à défaut de pouvoir la convaincre de rester en arrière. Son visage restait tout de même fermé et boudeur, ce que la princesse trouvait tout à fait mignon.

Galoper lui fit du bien. La colonie avançait à un rythme extrêmement lent, à cause de tous ceux qui se déplaçaient à pied et des troupeaux de bétail qu'il fallait sans arrêt empêcher de s'arrêter pour brouter et de s'égarer trop loin. Elle-même avait été sollicitée en permanence, et n'avait guère pu trouver de moment pour elle de la journée. Sentir le vent frais du soir gifler sa figure et assourdir tous les sons autour d'elle pendant qu'Ombre filait à toute vitesse était exactement ce dont elle avait besoin. La ville n'apparut à leurs yeux que trop tôt.

C'était une cité de pierre principalement, qui s'étendait presque jusqu'aux abords de la forêt. L'architecture en était assez étrange, mais Ríon observa néanmoins des ressemblances avec le style de son pays. Devant la porte de la ville s'étendait une large avenue pavée, qu'elle emprunta suivie de ses gardes. Bien que les chevaux fassent un bruit considérable en claquant leurs sabots contre la pierre dure, le silence de la ville se faisait ressentir de manière oppressante. Il s'était passé quelque chose d'anormal en ce lieu. Les routes et bâtiments étaient recouverts de poussière sombre, et pourtant tout semblait indiquer que la ville n'avait pas été abandonnée depuis longtemps. Il n'y avait pas de structure en ruine, la nature n'avait pas encore essayé de reprendre ses droits, et il n'y avait aucune trace d'animaux sauvage étant passés récemment par là.

- Princesse, vous sentez ça ?

Ríon huma l'air. Elle sentait la sueur de son corps et de son cheval, le parfum de quelques fleurs inconnues... mais aussi une odeur plus âcre et irritante, une odeur de... brûlé ? Elle s'aperçut alors qu'a plusieurs endroits sur les murs et sur le sol il y avait des tâches noires de suie, semblables au reste d'un incendie... sauf qu'aucun bâtiment lui-même n'avait été atteint. Il y avait des portes en bois, des charpentes, des enseignes... rien de tout cela n'avait brûlé. Un sentiment de malaise profond s'empara de la jeune fille. Ce lieu était maudit. Elle ne savait pas si c'était l'œuvre des Scathú ou non mais... Son regard dériva vers un bâtiment plus grand que les autres, qui semblait être une bibliothèque, et son coeur manqua un battement.
Elle avait déjà vu ce bâtiment.
Déjà vu cette ville.
Dans sa vision, lorsqu'elle avait traversé le Portail.
La ville était alors en flammes. Non. Les habitants brûlaient, consumés par des flammes noires, mais, bien qu'elle ne l'eût pas remarqué alors... aucun bâtiment n'était touché, le feu terrible n'avait tué que les êtres vivants, tous les êtres vivants, comme seul un feu invoqué par la plus noire des magies peut le faire.

Les habitants n'avaient pas quitté la ville : ils avaient été massacrés.

-Félix !! Où est-il encore passé...?

Le vieil homme évoluait à travers la colonie pour retrouver une fois de plus son protégé qui s'était évanoui dans la foule.
Archibald soupira d'agacement mais ne renonça pas à le chercher. En temps normal, il lui aurait suffit d'un simple charme pour le retrouver mais ce genre d'enchantements ne fonctionnaient pas correctement sur Félix.

Bon sang mais où est-il ?!!



Il sautillait d'un pas léger dans les rues pavés et déserte de la grande ville de pierre. Il entra dans un bâtiment qui ressemblait à une échoppe à la recherche de nourriture.
Il avisa un grand sac dans l'arrière boutique.

-OOOOH Du pain dur !! S'exclama-t-il joyeusement.

Il croqua une bouchée en forçant considérablement pour arracher un simple morceau et le mâcher. Il se massa les joues et fit la grimace parce que le pain n'était pas bon.

-Beurk...c'est ignoble !! Ce n'est pas étonnant qu'ils se soient tous fait tuer dans cette ville si le pain dur est si mauvais. Dit-il avec dédain...avant de reprendre une bouchée.

Il entendit des bruits de sabots.

-Oh des vivants !!

Et il se dirigea en sautillant vers les bruits qui semblaient se trouver dans l'allée principale.

-Cataclop cataclop cataclop...


Pendant ce temps, Archibald faisait appel au miroire de l'eau pour retrouver Félix.

Je suis vraiment un imbécile !! J'aurais pu y penser plus tôt !!

Il regardait la surface cristalline qui lui montrait où se trouvait son fuyard d'accolyte.

-On dirait...une ville ? Mais la ville la plus proche est...c'est là que la princesse...

Il sortit en trombe de sa tente, renversant la coupe d'eau.
Il avait beau connaitre Félix, ce n'était pas celui en qui on pouvait vraiment se fier et Archibald avait toujours veiller à le tenir éloigner de la princesse.

Le vielle homme emprunta un cheval et le talonna pour rejoindre la cité de pierre à toute vitesse.

Asmodelle s'était discrète depuis sa rentrée au camp, elle ne voulait pas qu'on découvre qui elle était. elle avait eu chaud l'autre jour avec ce loup. heureusement elle n'avait pas été démasquée. Il y avait bien quelques brigands dans le lot des gens qui était venu dans ce nouveau territoire. Elle en connaissait quelques-uns mais ex ne la reconnaissait pas, elle ne portait plus sa tenue d'assassin. Elle avait brulée la dernière, il lui restait celle d'été. Elle s'en referait une quand elle irait chasser pour le groupe.

Faut vraiment que je me rapproche de la princesse. Elle pourrait être utile dans ce nouveau monde. Merde, fait chier que ce con m'est aperçu. mes plans sont tombés à l'eau, faut que je sois plus attentive. Si la guilde m'avait vue ils auraient ris de me voir déguerpir comme un lapin, marmonnait-elle.

Elle suivait la colonie sur un cheval noir comme la nuit. bien pratique pour quitter un crime la nuit, aucunes traces.
Et voilà qu'ils arrivaient en abord d'une ville, une ville morte. Aucuns habitants en vue. juste cette odeur qui lui rappelait quelques missions accomplies.
Elle sourit, ces missions lui manquaient, faire cramer quelques personnes et les entendre hurler, à quelle douce mélodie.
Asmodelle quitta le groupe et s'engagea dans de petites ruelles sombres à la recherche de quelques maisons avec des objets de valeurs à l'intérieur. Un peu d'exercices ne lui ferait pas de mal et si on la trouvait elle pourra toujours dire qu'elle était à la recherche de survivants.

le silence était pesant, Asmodelle ne se sentait pas en sécurité, une ville sans habitants c'était étrange surtout qu'aucunes traces ne quittait la ville. Il avait du se passer quelques choses. ces craintes se confirmèrent quand elle entra dans une maison et qu'elle vu que tout était en place. la table était mise comme si on s’apprêtait à manger. Juste un peu de poussière sombre, une maison normale attendant ces occupants.
Asmodelle fit le tour de la rue, toutes les maisons étaient comme la première. Elle décida de récupérer l'argent qu'elle trouva mais ne préféra pas toucher à la nourriture.

Retournons vers le groupe on ne s'est jamais. les habitants d'une ville ne disparaissent pas sans raison. je la sens mal cette histoire.

Asmodelle remonta à cheval et retourna vers le groupe. elle y trouva la princesse avec un air apeuré. Elle savait quelque chose, c'était sûr. Mais quoi? il fallait la questionner.

Princesse? Qu'est ce qui vous arrive?


HRP: aller je me lance, ça fait longtemps je sais mais bon. faut bien que quelqu’un s'y mette et puis après un exam d'anglais pas trop envie de réviser donc j'ai un peu de temps.

La Princesse fut tirée de ses pensées par une jeune femme apparemment inquiète pour elle. Elle la rassura d'un sourire, bien que son sentiment de malaise n'eut pas disparu. Une magie puissante et inconnue avait terrassé la population qui vivait là, et pour autant qu'elle sache, celui ou ceux qui en étaient responsables pouvaient encore être dans les parages et vouloir s'en prendre à eux. Le risque était grand, mais il fallait qu'elle en sache davantage, sans quoi elle serait incapable de protéger son peuple.

- Je vais bien, merci. Juste un peu fatiguée. On ne trouvera personne de vivant dans cette ville, j'en suis certaine. Tu peux faire passer le mot, mais que chacun reste sur ses gardes tout de même. Ah et, trouve Archibald et amène-le moi s'il te plaît ! Je vais avoir besoin de ses talents de traducteur, précisa-t-elle en désignant l'immense bibliothèque.

Elle était cependant trop anxieuse pour attendre le vieil homme. Elle confia sa monture à un garde et entra dans la grande bâtisse. Aussitôt, l'odeur familière d'encre et de vieux parchemins lui rappela la bibliothèque du palais de son père, un des lieux qui lui manquerait le plus. Cette bibliothèque n'était pas tellement différente : certes, elle était plus lumineuse, grâce aux grandes vitres de tous côtés qui laissaient entrer la lumière du soleil quelle que soit l'heure de la journée ; plus décorée aussi, chaque espace libre de livres étant muni d'un tableau, d'une sculpture ou d'une autre œuvre d'art ; mais c'était la même atmosphère qui se dégageait de ce lieu que de la bibliothèque qu'elle connaissait. Une atmosphère ambivalente de curiosité et d'étude, de majesté et de modestie à la fois.

Comme dans les rues, des traces de suie et de cendres étaient visibles à quelques endroits, seuls restes des habitants de la ville. Elle les ignora, essayant de se concentrer sur le moyen d'assurer la survie des vivants. Trouver des informations, sur ce monde, ses habitants, sa faune et sa flore, son climat... et sur la magie noire qui s'était abattue sur ce lieu.
Elle erra lentement dans les allées, laissant traîner ses yeux sur les rangées de livres aux caractères inconnus, sans en choisir aucun. Comment trouver les livres qui leur seraient utiles ? Archibald serait-il même capable de déchiffrer cette écriture ? Sinon...
Sur une longue table dans le fond de la salle, plusieurs livres étaient ouverts à la page où leurs lecteurs les avaient laissés au moment de fuir, ou de mourir. Leurs lecteurs n'avaient-ils pas vu venir l'anéantissement de leur peuple ? Etaient-ils en train de lire, insouciants, quand la mort s'était abattue sur eux ? Ou bien savaient-ils ce qui allaient leur arriver, et avaient-ils cherché dans ces ouvrages un moyen d'y échapper ?
Ríon laissa glisser ses doigts sur les pages d'un d'entre eux. L'écriture lui était inconnue, mais l'auteur avait également illustré ses propos de dessins colorés. L'un des dessins montrait des hommes effrayés, aux visages tordus de douleur, en train d'être dévorés par des flammes noires.

Le cœur battant, Ríon s'assit et commença à feuilleter l'ouvrage.


____
YOUHOU, le RP reprend ! \o/ Merci Ginette <3

Personne de vivant, Asmodelle s'en doutait. Elle avait un mauvais pressentiment.
Cette ville ne lui disait rien de bon.

Princesse, il vaudrait mieux quitter cet endroit au plus vite. Princesse, princesse !!!!!
Ha elle ne m'écoute pas elle est déjà partie.

Asmodelle partit à la recherche d'Archibald afin de se faire bien voir de la princesse. Elle fit le tour de la troupe rassemblée se demandant ce qui se passait. On lui posait des questions, comme si elle savait ce qui était arrivée. Elle répétait donc inlassablement la même chose, que pour le moment on ne savait pas. Mais que tout allait s'arranger.
Mais impossible de mettre la main sur le vieil homme, il n'était pas avec le groupe. En demandant aux gardes s'il l'avait vu, on lui répondit qu'il n'était pas là.

Comment ça pas là, mais où est-il alors? il n'a pas pu disparaitre?

C'est juste qu'il n'est pas venu avec nous. Il est resté au camp.

Mais, mais ... c'est ... oh et puis merde. Envoyer une troupe le chercher, la princesse le demande et si jamais vous le voyer dites lui d'aller à la bibliothèque.

Asmodelle prit la direction de la bibliothèque. Une fois arrivée elle descendit de cheval et le laissa à coté de celui de Rion et entra dans la bibliothèque.

Princesse, vous êtes là?

Aucune réponse, Asmodelle partit à sa recherche. Elle traversa plusieurs rayons contenant un nombre incalculable de livres. Elle trouva enfin la princesse au fond, assisse sur un banc en train de feuilleter un livre.

Princesse, Archibald n'est pas là; il serait resté au camp. j'ai envoyé des soldats le chercher. Mais... vous m'écoutez?
Princesse?
...

Ríon referma précipitamment le livre qu'elle était en train de lire.

- Oui ? Quoi ?

Le coeur battant à tout rompre, Ríon fixa la jeune femme qui l'avait interrompue sans vraiment la voir, encore chamboulée par ce qu'elle venait de voir.

'Mais non, ça ne peut pas être moi...'

- Excuse-moi, je ne t'avais pas entendue arriver. Où est Archibald ? Il me le faut !
- Il est resté au camp, répéta la jeune femme. J'ai envoyé des soldats le chercher.
- Merci, tu as bien fait.

Elle reporta son regard sur la couverture du livre qu'elle avait brusquement fermé. L'inconnue avait-elle vu ce qu'elle avait vu ?
'Ce n'était rien. Juste un dessin de femme me ressemblant. Des femmes aux cheveux blonds, y en a des tas. Les yeux violets sont plus rares, certes, mais peut-être qu'ils sont plus courants dans ce monde, ou que la couleur est une fantaisie du dessinateur.'

- Comment t'appelles-tu ?

'Et la tache au visage pourrait être une tache d'encre, une saleté déposée sur le livre...'
Ses arguments ne tenaient pas la route. Elle essayait simplement de fuir l'évidence. Et pourtant, comment pourrait-elle être cette femme dessinée par un inconnu, dans un autre monde, longtemps avant sa naissance ? Comment pourrait-elle être ce personnage entouré de symboles inquiétants qui ressemblaient tant à l'écriture Scathú ? Et surtout, comment pourrait-elle être cette femme qui serrait tendrement deux enfants dans ses bras ?!

"Aucune magie, aucune potion, ni aucune plante en ce monde ne saurait vous guérir, Princesse.", lui avait dit Archibald, il y a si longtemps. "L'opération qui vous a sauvée de votre affliction, lorsque vous étiez encore au sein de votre mère, vous a privé à jamais de la possibilité d'avoir des enfants. Je suis désolé."
Elle avait supplié, menacé, fait elle-même des recherches, mais la réponse avait toujours été la même.
Avait-il volontairement laissé ouverte la possibilité qu'une magie ou une plante d'un autre monde que le sien puisse la guérir ? Ce n'était pas la première fois que cette question lui taraudait l'esprit. Mais elle était en train de former des espoirs sur des dessins incompréhensibles et une tournure de phrase malencontreuse. Il fallait qu'elle arrête d'y penser, ou elle allait devenir folle.

La princesse souhaitait connaitre le nom d'Asmodelle, question piège?
Ce nom était connu par plusieurs personnes. On parlait souvent d'elle dans le milieu. Était-il possible que Rion ai eu connaissance de cela. Par pudence l'elfe préféra donner un faux nom.
il ne fallait pas qu'on la découvre maintenant.

Je m'appelle Arwinal. Ravi de pouvoir vous être utile. Vous ne devriez pas rester seule, j'ai un très mauvais pressentiment.
La ville n'est pas sûre.
je sais que les habitants n'ont pas fuits. Aucune traces ne partent de la ville, ils sont encore ici ou alors ils sont morts, mais où sont les corps?
De plus pourquoi la ville sent-elle le brulé si les battisses sont encore entières?
Et puis tout semble si vivant dans les habitations, tout est en place, rien ne manque. Dans certaines la table est mise, il ne manque plus que des gens pour venir manger.

Asmodelle voulait savoir, elle ne voulait pas mourir. Elle avait des rêves et cette ville ne lui inspirait pas confiance. Rien n'allait depuis leur arrivée dans ce monde.

- Ils sont tous morts, Arwinal. Une feu maudit les a anéantis. Regarde.

Elle feuilleta le livre jusqu'à retrouver la page où un dessin montrait des hommes consummés par des flammes noires, tout en prenant soin d'éviter la page où se trouvait le dessin lui ressemblant.

- J'imagine que ce feu a été produit par une magie très puissante. Mais qui l'a provoqué, et pourquoi... je n'en sais rien. Si seulement je pouvais lire cet alphabet !
- Comment savez-vous que c'est ce feu noir qui a décimé la ville ?

Ríon hésita à répondre, ne sachant pas ce que la jeune femme était prête à entendre. Mais il lui suffit de croiser les yeux rouges pénétrants d'Arwinal pour voir qu'elle n'était pas une simple femme de boulanger. C'était une elfe et une guerrière, qui avait déjà du affronter nombre d'ennemis et sans doute aussi se frotter à la magie.

- Je le sais car je l'ai vu. En rêve. En vision. Les flammes sortaient de la terre et consumaient tous les êtres vivants qu'elles touchaient, sans attaquer le bois et sans que l'eau puisse l'éteindre. La douleur avait l'air atroce.

Ríon frissonna en revoyant les visages torturés par la souffrance. Etait-il risqué de rester en ces lieux ? Peut-être, mais d'un autre côté... si des individus étaient capables d'anéantir la population de toute une ville par la magie, elle doutait qu'être en dehors de murs de la ville ne les protège dans l'éventualité ces mêmes individus voulaient les tuer à leur tour.


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J'ai pas trop d'idées pour la suite des événements, donc si t'en as surtout ne te prive pas ^^

Archibald fut intercepté dans sa course par un groupe de soldats. La princesse le demandait et ils avaient été envoyé le chercher. Le vieille homme fut soulagé d'apprendre que son Altesse était encore indemne mais il ne savait toujours pas où se trouvait Félix. Les soldats et le vieux mage chevauchèrent à bribes abattues jusqu'à la grande cité où seul le silence les accueillis.

-Où est son Altesse ? Demanda Archibald.
-Dans la grande bibliothèque.
-Alors allons-y sans plus attendre !!


Dans les rues pavées, le bruit de ses bottes blanches brisaient le silence. Arrivé à un croisement, le jeune homme fit un bond en avant en criant un "Bouh" sonore. Mais il n'y avait personne.

-C'est pas juste !! Les vivants trichent tout le temps !!

Il reprit sa progression à travers les rues et arriva jusqu'à un grand bâtiment devant lequel était posté des soldats.

-Ooooh regarde ils sont là. YOUHOU JE SUIS LA !! Lança-t-il joyeusement à l'attention des gardes en sautillant comme un enfant jusqu'à eux.


Un frisson parcouru le dos du vieux mage. Il y avait un étrange crépitement dans l'air mais sans qu'il ne parvienne à dire pourquoi, cela lui semblait vaguement familier. Ils arrivèrent enfin devant la grande bibliothèque où les soldats semblaient prêts à se jeter sur...

-FELIX !!
-Oh nooooon !! Le rabas-joie !!
-FELIX !! Je t'ai déjà dit de ne pas te déplacer sans moi !! Et puis d'ailleurs qu'est-ce que tu fais ici ?
-Je voulais regarder les gens danser pour la dernière fois mais je suis arrivé trop tard. Mais j'ai trouvé bien mieux, sortant quelque chose de sa poche, DU PAIN DUUUR !!! *Crounch*

Archibald grogna.

-Bon au moins maintenant je sais où tu es...mais ne t'enfuis plus comme ça...
-Ou sinon quoi ? Répondit d'une façon étrangement froide le jeune Félix.


HRP : ben voilà moi aussi je me lance ><

Après une longue cours Nazca et son compagnon arrivèrent dans la forêt du nord.

-Et maintenant gamine, on fait quoi ?
-Hummmmm, bonne idée ^^".
-Attend tu nous à dit que la princesse était en danger et tu nous as fait courir jusqu'ici pour tout compte fais ne pas avoir de plan ?
-Bah quoi? dit-elle d'un ton indigné, je ne pensais qu'au bien de notre grande princesse. Fait confiance en mon odorat et en mon instinct animal.
-Le même qui nous a paumé il y à 3 ans dans les plaines d'Ursvald????
-Roh c'est bon je me suis déjà excusé pour cela. Mais j'ai une piste la princesse était ici mais je sens une autre odeur particulière. Quelqu'un doit être avec elle. Suivez-moi!!!!

Et toute la troupe de soldat suivi la jeune léporidé qui respirait l'air frénétiquement, après être passé par un grand lac, ils reprirent le trajet en direction du camp. Durant leur périple Nazca découvrit que deux autres odeurs c'était ajoutées à la piste , implantant dans la tête de la jeune fille que la princesse eut été kidnappée par une bande organisée. De ce fait la marche du groupe se fit beaucoup plus rapide dû à l'empressement de celle-ci. A mesure de leur marche, Nazca sentit une odeur tout autre.

-Pourquoi tu t'arrêtes gamine, va pas me dire que l'on s'est paumé sinon ça va barder pour ton grade.
-Non, on ne s'est pas perdu, mais une drôle d'odeur plane dans l'air. Et je la trouve particulièrement malsaine. Ça sent le........brulé et la mort.

Et pour affirmer les dires de la jeune fille on put apercevoir au loin une ville d'où émanait une ambiance sombre et mauvaise. Mais cette idée fut vite balayer quand Nazca hurla de joie car elle avait aperçu tout le campement de la princesse qui était en place à côté de la ville.

-PRINCESSE PRINCESSE ??????
-Mais arrêté de hurler petite, la princesse va bien elle est dans la ville.
-Fouah! expira Nazca en laissant allez tout le stress et la tension cumulée, elle se laissa tombé sur le sol et resta ainsi le temps de se remettre de ses émotions