Episode 6: The Royal Doll Orchestra.

Tournent les violons, sonnent les carillons et vibrent les tambourins! En cette époque de festivités et d'arts, la Reine Gem Sillica doit faire bonne figure auprès du peuple. Que tous vivent, que tous chantent jusqu'à l'ivresse et s'aiment d'un amour fou! Nul ne doit savoir! Le côté sombre de la vie, le grand secret du Royaume doit être caché du voile opaque du mensonge... Seuls la Reine et les hauts dignitaires savent ce qui se trame réellement derrière la liesse...

Ils sont arrivés un beau jour, couvrant le ciel de nuages gris chargés d'orage et de pluie: les Guignols. Que sont les Guignols? Des humains contaminés dont le corps se solidifie de plus en plus jusqu'à être aussi dur que celui d'une poupée. Ce phénomène étant accompagné d'une folie meurtrière, ces personnes perdues ont bien vite trouvé un nom les caractérisant à la perfection. Ces Guignols n'agissent que par instinct de mort. Ils se complaisent à tuer chaque être vivant de la façon la plus cruelle et tordue qui soit. Et chaque humain mordu est infecté à son tour, comme une peste morbide.

Cherchant à endiguer cette menace le plus vite possible, Gem Sillica ordonna de faire des recherches sur ces Guignols. Attendant les résultats, très longs à lui parvenir, elle utilisa ses pouvoirs divins pour éradiquer chaque ville du monde infestée à plus de 70%. La terreur et l'horreur envahissaient de plus en plus le monde et, très bientôt, il fut impossible de continuer à cacher le phénomène. C'est alors que la nouvelle parvint enfin aux oreilles royales: la musique la plus pure pouvait anéantir les Guignols. Etrange, mais véridique après moultes et moultes expériences et essais sur des contaminés capturés.

Tout de suite, des auditions furent lancées au Palais afin de mettre la main sur les musicien parfait. Et très vite, un Orchestre officiel fut envoyé par la Reine pour se battre contre les Guignols. Cependant, ce n'eut pas l'effet escompté: les Guignols étant trop nombreux, ils étaient plus puissant que l'Orchestre. L'Orchestre recevait sans cesse de nouvelles recrues, mais tout juste suffisamment pour combler les pertes lors des batailles. Un avenir très sombre se profilait à l'horizon...

C'est alors que la Reine décida de fonder un Orchestre officieux. D'origines douteuses et aux manières pas très morale, les membres de ce nouvel ensemble avaient pour mission de détruire le plus de Guignols possible tout en recherchant un antique livre, le Livre Noir, qui contiendrait selon la légende un Requiem parfait supposé anéantir définitivement les Guignols.

A cet Orchestre de parcourir le monde à la recherche du Livre Noir, tout en évitant de se faire contaminer ou tuer durant la bataille sanglante et sans merci de la musique contre la folie.

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Dans cette partie, vous incarnerez un membre de l'Orchestre Officieux de la Reine Gem Sillica. Votre personnage peut être n'importe qui. Sachez tout de même que vous devez posséder chacun un instrument différent (je ne veux pas voir le même deux fois!). En outre, vous avez quelque chose en plus que l'Orchestre Officiel: des armes. Vous n'êtes pas des enfants de coeur et vous ne pensez pas que seule la musique peut venir à bout des Guignols. Alors pourquoi ne pas leur faire la fête à coup d'armes diverses? A vous de vous choisir une arme en plus de votre instrument (ou pas si vous ne le souhaitez pas, mais évitez le corps à corps avec les Guignols, ils mordent fort).

Bercé par le bruit du galop des chevaux, Ellyah songeait à ce qu'ils allaient devoir accomplir. A la demande de la Souveraine Gem Sillica, il avait été tiré de sa sombre cellule où il croupissait depuis des années. A sa demande, il avait dû monter une petite troupe afin d'exaucer les voeux de la Reine. Même s'il ne se sentait pas du tout obligé de faire ça et qu'il n'avait aucune envie de suivre les ordres de celles qui l'avait emprisonnée, même si c'était amplement justifié.

Finalement, ils étaient parti à cinq afin d'accomplir leur mission qui était officiellement de détruire un maximum de Guignols et officieusement de trouver le légendaire Livre Noir. A bord d'une calèche tirée par deux cheveux sombres, ils voyagaient depuis des semaines, se dirigeant au gré des indices qu'ils trouvaient et des rumeurs. Depuis le temps, ils avaient chacun pris leurs habitudes et savaient plus ou moins coment se comporter les uns avec les autres. Ellyah, de son côté, était un chef lumineux mais silencieux quant à sa vie privée. Il était installé dans la calèche avec trois de ses compagnons tandis que le dernier dirigeait la calèche d'une main de maître. Leurs armes sur eux, leurs instruments ainsi que leurs effets personnels et les provisions arrimés sur le toît, ils se dirigeait vers la petite ville d'Opalessia. Une rumeur leur avait mis la puce à l'oreille quant à la possibilité que le Livre Noir soit entre les murs de cette petite ville à l'apparence calme et peu développée. Ils ignoraient si la ville était déjà contaminée par le virus des Guignols et, dans l'affirmative, à quel pourcentage. Toujours était-il qu'ils devaient au plus vite vérifier cette rumeurs pour soit rapidement passer à la suite soit en finir rapidement avec cette longue mission.

D'après ses recherches, la ville était composée d'un imposant manoir entouré de ce qui s'apparentait plus à un village avec quelques échoppes. Impossible de dire si, à l'heure actuelle, il était encore habité ou non. De nos jours, les gens vivant dans ce genre d'endroit reculé s'exilaient pour rallier la capitale et la protection de Gem Sillica. Mais il restait des cas isolés ou des éternels optimistes pensant que jamais les Guignols n'arriveraient jusqu'à eux.

Lorsqu'il mit enfin pied à terre, après un long voyage de plusieurs jours, Ellyah étira ses muscles engourdis. A long terme, le voyage en calèche était tout sauf confortable. Voulant paraître un minimum présentable pour s'il restait de la vie en ces murs, il jeta un coup d'oeil à sa tenue qui, malgré le fait qu'elle soit légèrement froissée, le satisfaisait largement: un short court, des bas hauts et des porte jaretelles, des hautes bottes à talons, une chemise à jabot ainsi qu'une longue veste à la coupe impeccable. Ormi ses bottes sombres et sa chemise immaculée, chacun de ses vêtements était de couleur bleu marine, couleur qui lui plaisait. Ellyah était un être spécial parmi cette troupe particulière: il avait fait partie des solistes formés par la Cours avant d'être déchus. Ce qui expliquait pourquoi il semblait si androgyne: on ne pouvait jamais être sûr du sexe des solistes de la Cours. Suivant cet adage, Ellyah avait des traits troublants, des yeux d'un bleu ciel ourlés de longs cils ainsi qu'une très longue chevelure dorée. Tout en lui appelait à la voluptée, peu importait qu'il soit un homme ou ue femme. De touche personnelle, il avait posé nonchalemment un petit haut de forme sur son crâne et ceint deux pistolets luisants à ses cuisses. Il avait beau être un être étrange et décallé, il n'en restait pas moins redoutable: chanteur d'exception et tireur d'élite.

-"Pas la peine de vous le répéter, mais restez sur vos gardes et ne consommez que nos provisions. On n'est pas encore sûrs que la morsure soit le seul moyen de contamination des Guignols."

Sur ces mots, abandonnant les autres derrières lui, il se dirigea vers les portes ouvertes d'Opalessia, prêt à explorer et trouver des réponses.

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HRP:

Nous y voilà! Cette partie ne se déroulera pas du tout comme les précédentes. Déjà, je fais partie intégrante de l'histoire. Comme vous, je posterai quand je le souhaite, comme un maître de jeu. En tant que tel, je vais vous présenter les trois faits principaux de cette partie.

Premièrement, il n'y aura pas vraiment la notion de jour et de nuit. Bien entendu, ils pourront avoir lieu dans le rp, mais ça ne décidera pas de vos actes. Dès que vous connaîtrez vos rôles, vous m'enverrez directement vos mps sans prendre le temps de réfléchir à une stratégie. Car il n'y aura aucune place pour la stratégie! (Désolée, il est 5h du mat' et tout ça doit être plutôt brouillon ^^'). Cette quête ne verra ni nuits aux multiples morts, ni débats sans fin pour vous sacrifier entre vous, car vous n'êtes que cinq contre une tripotée de Guignols. DONC! Vous évoluerez selon les quêtes que je vais vous donner. Soit des quêtes personnelles soit des quêtes de groupe. A vous de choisir si vous voulez les accomplir et comment.

Ensuite, il pourra y avoir trois scénarios de fin possibles. 1) Victoire du bien suite à la découverte du Livre Noir (Et interdiction de le trouver quand vous voulez, je le mettrai à votre disposition au détour d'une xième quête selon le tour que prendrons les choses et vos réussites aux quêtes précédentes). 2) Victoire de l'un d'entre vous pour un nombre de 10 quêtes personnelles réussies avec grand succès (cette personne trouvera alors seule le Livre Noire). 3) Victoire des Guignols, extérieurs ou intérieur à votre groupe, car le loup garou sera en fait un humain en partie contaminée qui cherche en secret à vous nuire.

Enfin, pour cette partie, donc, oubliez les multiples rôles! Vous êtes quatre joueurs et il y aura 4 rôles disponibles à chaque tournante (nouveau rôles des nuits): 1 loup garou, 2 Salvateur et 1 Villageois. Ces rôles ne sont pas définitifs, vous changerez à chaque nuit afin qu'il y ait plus de suspens (ils seront tirés au dé à chaque fois). Dès la prise de connaissance de votre rôle, vous m'enverrez directement un Mp avec le nom de la personne visée; à tuer pour le loup et à protéger pour les Salvateurs (Attention, pour cette partie, les Salvateurs ne peuvent pas se protéger eux-mêmes). Ainsi, le loup a moins de chances de tuer et la partie ne sera pas expéditive.

Les quêtes de groupe seront données dans le rp et de façon rp. Les quêtes personnelles vous seront envoyées par Mp. Vous pouvez accéder aux quêtes suivantes seulement en réussissant les précédentes pour les personnelles. Pour les quêtes de groupe, les suivantes seront en fonction de vos résultats précédents.

Une dernière chose: dans un soucis de réalisme, je jugerai de la réussite de vos quêtes en fonction de votre rp. Si je vous demande de trouver un livre et que vous me sortez que vous entrez dans un bâtiment et que paf! il est là, je ne valide pas votre quête. Un minimum de rp, s'il vous plait! è.é Vous pouvez poutrer du Guignols quand vous le souhaitez, mais lorsque le combat est lié à une quête de groupe, il y aura des règles spéciales que je vous donnerai en temps voulu.

En espérant que vous ayez tout compris et que ce ne soit pas trop loufoque, bon jeu!

Arien n'en revenait pas, il avait été choisi. Il avait toujours voulu aider les autres mais il n'avait jamais eu la possibilité de le faire et là on lui offrait enfin la chance de sa vie.
pour le moment il ne s'était pas encore passé grand chose, le voyage en calèche était d'un ennui. le jeune homme trépignait d'impatience d'aller massacrer du Guignol.
Il ne se séparait jamais de sa flute qu'il considérait comme porte bonheur et de son épée qu'il potait dans son dos.
Une fois arrivé près de la ville d'Opalessia la calèche s'arrêta et Arien pu enfin descendre de cette petite boîte tout à fait inconfortable.

-"Pas la peine de vous le répéter, mais restez sur vos gardes et ne consommez que nos provisions. On n'est pas encore sûrs que la morsure soit le seul moyen de contamination des Guignols."

Mouais c'est pas faux. je vais attendre les autres pour le moment on ne sait jamais. Je ne sais pas ce que cette ville nous réserve.

C'est ainsi qui Arien s'assit contre une roue de la calèche en attendant de voir ce que ferait les autres.

Durant tout le voyage Ebeny n'avait pas bougé un poil, même si la calèche était extrêmement inconfortable ce qui incitait peu à une position rigide. Cependant Ebeny détestait froisser ses vêtements ce qui serait immanquablement arrivé si elle avait permis aux cahin-cahots de la calèche l'atteindre. Heureusement le voyage se termina sans que le moindre pli atteignit sa tenue et elle en fut satisfaite.

Ebeny était habillée avec un débardeur noir et un pantalon en cuir de la même couleur, que recouvrait un manteau long, fendu devant et derrière à la Matrix, de la même couleur. Chose inhabituelle, le manteau avait des manches courtes mais le col montait très haut et était invariablement fermé. Sur son épaule droite ainsi nue s'étalait un papillon au contour noir et au ailes transparentes. A ses pieds, Ebeny portait des bottines noires avec des guêtres d'un blanc immaculé. En outre, elle avait en guise de ceinture son fouet noir enroulé autour de sa taille, le manche pendant sur son côté droit, facile d'accès. La peau d'Ebeny était d'une pâleur extrême qui tranchait avec ses cheveux lisses et noirs, coupés plus courts derrière que devant, à la hauteur des épaules.
Ebeny faisait toujours très attention à ses vêtements : gare à celui qui tâchera ses guêtres blanches ! Ses camarades la moquait souvent sur cela, et insinuait qu'elle portait toujours la même chose. Des idiots qui ne savent pas faire la différence entre les différents noirs.

Sortant de la calèche, Ebeny s'employa à faire descendre les instruments rangés sur le dessus. Elle récupéra ainsi sa harpe et la mit sur son dos. Ellyah était déjà parti et Arien attendait adossé aux roues de la calèche. Je décidais d'attendre que tous soient prêt avant de commencer à rentrer dans Opalessia.

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HRP je parlerais en Blanc même si ca ne se voit pas puisque je n'ai encore rien dit.

Comme souvent, c'était Dromm qui conduisait la calèche. Il s'était tout de suite proposé quand il avait fallu choisir un conducteur :
- Laissez-moi faire, les p'tiots, les bêtes ça me connait. Y a pas plus doux que moi avec les ch'vaux, à croire qu'on se comprend. Et pi si jamais ça veut plus avancer ou si ça panique, c'est une grosse poigne qu'il faut pour contrôler ces animaux-là, pour sûr, c'est pas la p'tiote Ellyah qui aurait la force pour ça, sans offense !

Et en effet, il s'était avéré que Dromm était bien plus doux avec les chevaux que son apparence l'aurait d'abord laissé croire. Grand et corpulant, musclé comme un taureau, le menton carré et le crâne rasé, vêtu de fripes rarement lavées, il était l'exact opposé du frêle Ellyah qui dirigeait la troupe, ou de la toujours très soignée Ebeny.
Il avait également la langue assez pendue, et bavardait presque incessamment. Il arrivait souvent que ses compagnons froncent les sourcils à ses commentaires, mais Dromm n'y prêtait pas attention. Il avait été admis dans le groupe grâce à ses formidables talents d'altiste. Les gens étaient toujours très surpris de constater à quel point sa musique était douce et harmonieuse, très différente de sa personnalité. Une fois, quelqu'un le lui avait fait remarquer, et il en avait rigolé :

- Bah, mon alto il aime ça, la musique douce. Parfois il s'énerve, ou bien il a des envies de grandeur, et ma musique change en conséquence, mais c'est lui qui décide. Il est plus tendre que moi mon alto, c'est sûr, mais c'est mon compagnon alors évidemment qu'j'le respecte comme il faut. Mais entre nous, les Guignols ils s'en foutent de comment tu joues. Ptêtre bien que des sons "purs", comme elle dit la Reine, ça les tue, ouais, j'ai déjà vu ça. Mais j'ai une cousine qui a une voix horrible, genre pire que notre porc quand on l'a égorgé, eh ben la p'tiote elle m'a raconté comment elle avait déjà fait fuir des Guignols, rien qu'en leur cassant les oreilles comme ça, en chantant faux. Elle a fait fuir les oiseaux aussi, et puis les vaches. Paraît que même son mari s'est enfui, et qu'elle l'a jamais revu. Bon débarras qu'elle m'a dit, il savait pas s'occuper de la ferme comme il faut. Et les Guignols, ils sont jamais revenus l'embêter. Ils aiment pas la jolie musique pour sûr, mais la moche non plus, 'sont un minimum connaisseurs, faut leur reconnaître ça !

Dromm arrêta la calèche devant les portes d'Opalessa.

- Teeeerminus, tout le monde descend !! Ca va derrière, pas trop ballotés ? J'vois personne dans l'coin, mais j'peux m'gourer, les gens se planquent souvent ces temps-ci quand des étrangers viennent. J'peux les comprendre, pour sûr, on sait jamais qui va essayer de vous mordre. Ma frangine me disait toujours que j'avais une tête de mordeur, et qu'c'est pour ça que j'faisais peur à la fille des voisins. Elle était jolie la gamine, une toute petite chose, mais mignonne à croquer. Un jour j'lui ai dit ça, elle a pris peur comme si j'allais la dévorer, j'vous jure ! C'est pas ma frangine qui aurait eu peur de ça, elle a la peau solide la frangine, ouaip. Et côté muscles, elle a pas grand chose à m'envier. Un jour un Guignol a essayé de la mordre, eh ben il s'est tout bêtement cassé les dents, juré ! Et pi après la frangine lui a cassé la figure, normal. Elle aime pas qu'on essaye de la mordre.

Personne ne prêtait vraiment attention à ce qu'il racontait. Tout en parlant, il avait saisi l'étui de son alto et l'avait fixé sur son dos, à côté du gros et long bâton qui lui servait d'arme. Sa sœur s'en était moquée, lui disant qu'un jour il attraperait son alto au lieu de son gourdin et le fracasserait sur le crâne de ses ennemis, mais jusqu'ici ce n'était encore jamais arrivé.



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HRP : j'écris en chocolate évidemment <3

Arien se leva et se rapprocha des deux premiers descendus voir ce qu'ils avaient prévus.
Tout en se redressant, il passa sa main dans ses cheveux, de long cheveux châtains qui lui descendait jusqu'au milieu du dos.
Ses habits étaient assez simple, une chemise verte et un pantalon noir. Il portaient des chaussures de cuir.
Il avait aussi une boucle d'oreille à son oreille gauche.
il n'était ni grand ni petit, 1m80 du haut de ses 21 ans.

Arien commençait à tourner en rond, il n'aimait pas l'inactivité alors sans rien dire aux trois autres il partit seul devant, mais pas directement au centre du village. il resta en bordure et commença à faire le tour.
il marchait depuis dix minutes quand il tomba sur une famille qui avait l'air en difficulté. En effet une dame, seule, essayait tant bien que mal de ramener du bois chez elle aidée par ses deux fils.
Rien accourut donc pour aider cetta pauvre dame.

Maman, maman !!! Regarde quelqu'un vient!!! s'écria un des enfants en se réfugiant derrière sa mère.
Bonjour madame, laissez moi vous aidez, ce chargement à l'air bien lourd.
Oh, mais vous êtes un charmant jeune homme, dit la femme en passant son pactage au jeune homme.

Arien suivit donc la femme jusqu'à sa maison.
Excusez moi mais vous vivez seul madame?
Oh, oui mon mari n'est plus là, il est parti dit-elle en regardant ses fils. Il est mort, enfin à mes yeux, il s'est transformé en Guignol chuchota t'elle.
Oh je suis désolé.

Une fois arrivé à la maison Arien aida à ranger le bois puis à aider dans le jardin. il fallait bécher tout le potager et planter les légumes. Tout en travaillant il demanda des informations sur la ville, si elle connaissait des rumeurs intéressante et si par hasard elle e saurait pas où trouver un livre pouvant mettre fin à l'épidémie de Guignols.
Ainsi il pu apprendre que la ville était plus ou moins contaminée, il y avait quelques poches de résistance mais de nombreuses personnes avaient quitté la ville. Elle même n'était resté que parce qu'elle avait ses deux enfants, Ran 7an et Bardo 8 ans. Elle ne pourrait jamais tout quitté et partir avec eux.
Mais elle ne connaissait rien sur l'histoire d'un livre avec de tels pouvoirs et pourtant elle se souvenait d'un nombre incroyable de légendes.
Elle lui raconta les légendes de la région mais qui n'avait aucun intérêt pour la mission d'Arien.
Elle lui donna le nom de quelques personnes importantes comme Laloir le maire d'Opalessia et d'autres nobles comme Ardoi ou Namor.

Après deux bonnes heures de travail la femme proposa à Arien de se restaurer à l'intérieur de la maison, il ne refusa pas. Ce travail lui avait ouvert l'appétit. Il suivit donc la famille dans la maison et s'installa à la place que lui indiquait les deux jeunes garçons de tel sorte à ce qu'il se retrouve entre les deux.

Vous savez je suis bien heureuse de vous avoir rencontré, vous m'avez bien idée. J'espère que ce frugal repas vous contenteras. La vie n'est pas facile surtout depuis que les Guignols sont arrivés.
Elle lui parlait tout en préparant le repas puis d'un coup elle s'arrêtera et se mit à faire des bruits bizarre bientôt imités par ses enfants.
Et madame vous allez bien? Mais!!! Même les enfants s'y mettent. Que vous arrivent-ils? Tout en posant la question il se leva de table.
Quelle bonne réaction car sous ses yeux les trois personnes se changèrent en Guignols. Ils se jetèrent sur lui. Arien recula d'un bond et dégaina son arme d'une main.
Le combat ne fut pas facile, il se trouvait dans un endroit plutôt exigu et trois Guignols lui faisait face. Et puis devoir les tuer alors qu'ils discutaient avec eux il n'y a que quelques minutes n'était pas chose facile.
Il faillit se faire mordre plusieurs fois et ne dut sa survie qu'à sa grande agilité et à ses réflexes. Il toucha un premier Guignol à la jambe.
Il blessaient les Guignols de plsu en plus mais ça ne semblait pas suffisant, il sortit donc sa flute et se mit à souffler dedans. La réponse fut immédiate, les Guignols se couchèrent en hurlant. ils n'aimaient pas cette musique.
Alors Arien se précipita et attaqua les Guignols à la tête à chaque fois avant qu'ils ne se relèvent.

Sans un regard en arrière Arien sortit de la maison et reparti par le chemin qu'il avait prit à l'allée. Il ne desserraient pas ses mains de la flûte et de son épée. Ses mains étaient blanches à force de serrer. Ses yeux étaient emplis de larmes. ils ne pouvaient les arrêter. Il avait toujours penser qu'il serait facile de tuer des Guignols mais cette expérience l'avait bouleversé.
il marcha sans vraiment regarder où il allait, il espérait juste retrouver la calèche et les autres. En espérant qu'il l'ait attendu.

Quand tout le monde fut descendu de la calèche, il mena par la main les chevaux à l'intérieur de la ville. Ellyah et Arien étaient déjà partis devant. Il trouva rapidement des écuries, à l'entrée de la ville.

- Ohééé !! Y a quelqu'un ? J'ai des chevaux à nourrir !
- Qui êtes-vous ? fit une voix, après un silence.
- Dromm, pour vous servir. Musicien dans l'âme et musicien de formation, je parcours les routes avec mes compagnons pour égayer l'quotidien des passants et gagner ma pitance. J'ai aussi quelques jolies pièces qui pourraient vous intéresser, si ma musique vous suffit pas, pour sûr.

L'homme hésita encore un peu, puis sortir de sa cachette, un fusil entre les mains mais pointé au sol.
- Vous pouvez mettre vos bêtes ici. C'est propre et y a du foin. Pour une pièce supplémentaire, mon fils vous les douchera et leur passera aussi un coup de brosse. Et votre calèche vous pouvez la mettre dans le hangar derrière, je ferme toujours à clé y a aucun risque de vol. Par les temps qui courent, on n'est jamais trop prudents. Tout le monde veut s'enfuir de ce village, comme de partout. Mais moi je bougerai pas, non, je suis né ici et j'y resterai.

Dromm le remercia et lui confia les chevaux et la calèche.
- Dites, y aurait pas un resto sympa dans le coin ? Parce qu'il est bien gentil, l'Ellyah, à nous conseiller de pas manger d'la mangeaille autre que nos provisions, mais vous savez comment c'est, moi j'ai un estomac à remplir, et les provisions ça part vite. Et pi un bon repas chaud avec des produits frais, ça fait quand même du bien de temps en temps !
- Il y avait bien le resto de Nimia avant, avec un rôti tellement bon que le maire allait toujours déjeuner là, mais il est fermé maintenant. Nimia est partie, comme beaucoup.
- Vous avez beaucoup de Guignols ?
- Ca va, ça vient, on sait jamais combien y en a... mais y en a c'est sûr, et les gens ont peur. Sinon y a encore Daron qui vend des oeufs, parfois des poulets. Vous pouvez essayer d'aller voir, si vous allez tout droit jusqu'à la fontaine, et que vous prenez à droite. Y a une tête de coq gravée sur sa porte. Et à côté, y a L'Edentée qui plante plus de légumes qu'elle ne pourrait en manger en 10 ans, vous pourrez lui acheter des bricoles.

Dromm vit plusieurs personnes sur son chemin, mais tous disparaissaient en le voyant. Nullement vexé, il commença à chanter à tue-tête une chanson paillarde qui racontait l'histoire d'une fille amoureuse d'un Guignol, qui l'avait supplié de la mordre pour qu'il finissent figés pour l'éternité dans une position obscène, unis à jamais.

Nous étions bien arrivés mais nous ne savions pas quoi faire. Dromm s'éloignait opur s'occuper des chevaux, Arien était partit de son coté… Je décidais de faire de même pour me renseigner un peu quant à l'état de la ville concernant les Guignols.

En me promenant dans la ville je me rendis bien vite compte que quelque chose clochait : les rues étaient quasiment désertes. Le peu de personnes que j'approchais s'enfuyaient en me voyant. Cette constatation confirma mes pensées : les Guignols avaient bel et bien infesté la ville ! Sinon la population de fuirait pas en apercevant la pâleur de ma peau. J'avais l'habitude de telles réactions mais jamais au point de ne plus côtoyer personne comme ici ! Les viles que j'avais auparavant visitées étaient plus peuplées malgré les Guignols et ma pâleur pouvait passer à peu près inaperçue. Après une bonne heure de ce traitement, je décidais d'arrêter la prochaine personne que je verrais, coute que coute !

C'est peu après avoir pris cette décision que j'aperçu un homme promener son chien, ce que je trouvais bizarre. Heureusement, il ne s'enfuit pas et je pus l'aborder :
— Bonjour !
— Bonjour à toi voyageur, car tu n'es pas d'ici.
— En effet, je fais partie d'une troupe de musiciens ambulants. Je m'appelle Ebeny. Nous aurions bien voulu faire un concert mais je crains que le public ne manque…
— Pas forcément ! Un peu de musique pourra redonner des couleurs à notre triste village ! Je suis Namor, et étant noble je connais bien Laloir, le maire d'Opalessia. Je pourrais lui suggérer d'autoriser votre concert.
— Ce serait vraiment bon de votre part. Mais dites-moi, pourquoi êtes vous dehors en train de promenez votre chien alors que tous les habitants fuient devant le moindre étranger ?
— C'est à cause de ces sales Guignols ! Ils ont infesté une grande partie de la ville mais moi je n'ai pas peur d'eux ! J'ai vécu ici depuis ma naissance et ce n'est pas des parasites qui vont me faire déménager !
— Pourtant…

Je m'interrompis en fixant le chien. Chien qui avait copieusement uriné sur mes belles guêtres blanches ! J'hésitais entre l'écrabouiller sur place et le jeter contre le mur le plus proche, lorsqu'il s'enfuit. Il avait du sentir mon envie de meurtre, sale cabot… Immédiatement son maître se mit à le poursuivre, m'enjoignant à l'aider.
— Aidez-moi à le rattraper je vous prie ! Il est très précieux pour notre ville ! Il était vivant à ma naissance et déjà à la naissance de mon père avant moi. On dit qu'il a assisté à la construction de la ville et qu'il connait tous ses secrets ! Il est très intelligent, il sait même lire !

Tous ses secrets ? Et la location d'un certain Livre Noir aussi ? Je me mis également à poursuivre le chien qui avait ruiné mes guêtres. D'abord je lui demande par écrit de me trouver le Livre Noir, ensuite je le réduis en charpie, voilà un bon plan ! Nous perdîmes le chien de vue et nous séparions pour le retrouver? A un moment je l'aperçu tourner devant moi. Je m'engageais derrière lui pour trouver… trois Guignols prêts à faire un repas de ce chien. J'attrapais le chien avant eux et le fis fuir derrière moi. Il trouvera vite son maître. Mais je ne pouvais aller avec lui ou les Guignols qui me fixent à présents me suivraient également.

Tout doucement, je posais ma harpe derrière moi. A peine posée à terre, que le premier se jetais sur moi. Trop tard. J'étais déjà haut dans les airs. Je pouvais sauter haut avec ma lourde harpe sur le dos, alors sans la harpe, je battais tous les records ! je grimpais rapidement à un toit. Le premier me suivait de près, mais dès que j'eus posé pied sur le toit, je me retrounais face à lui, fouet en main, et lui assénais un gros coup de fouet dans les dents. Et paf, plus de dent le Guignols, dommage, tu ne pourras plus mordre. Le choc lui fit perdre connaissance. Mais les deux autres arrivaient déjà. J'attrapais le premier de ces messieurs par la gorge et l'envoyait loin derrière moi. Inconvénient du fouet : peu utile contre plusieurs adversaires à la fois… En effet, le dernier Guignol avait eu le temps de m'approcher, trop proche pour je mon fouet puisse l'atteindre. Je recoupais donc en sautant…
— AAAaaah !
En voulant m'attraper, le Guignol avait arraché la partie droite en bas de mon manteau. Pleine de rage, mon fouet s'enroula fermement autour de son cou. En se débattant, il me ramena vers le lieu initial du combat, puis tomba à terre étouffé. A ce moment, le premier Guignol que avait repris conscience se jeta sur moi. Il n'avait plus de dents, mais ses ongles étaient toujours là, et il réduisit en pièce ce qu'il restait de mes vêtements. Il ne vécut pas bien longtemps.

Peu après, un certain Trisha, homme au foyer depuis les Guignols, vit sa jolie porte d'un vert bouteille repeint par sa femme l'an passé, être défoncé par une jeune fille… nue, portant un lourd fardeau sur le dos et un fouet à la main. Elle dit quelque chose que Trisha n'entendit pas.
Ebeny ne se formalisa pas du mutisme de la personne en face d'elle et se mit à chercher des vêtements. Elle avait déjà fait plusieurs maisons, mais toutes étaient abandonnées. En voyant les seuls vêtements disponibles dans le placard de cet homme, Ebeny se demanda si il ne valait pas mieux revenir nue à la calèche ou elle avait des vêtement de rechange. Elle les mis tout de même.

De retour à la calèche, avant même de voir qui était encore là, je fis claquer mon fouet.
— Le premier qui rit ne survivra pas longtemps !
Puis je me mis à la recherche de véritables vêtements. Ce kilt ne pouvait vraisemblablement pas être appelé vêtement !

Alors que sa chanson arrivait à son terme, Dromm dépassa la fontaine et prit la ruelle à droite. Il vit passer Ebeny qui courait après un chien.

- Ah là là, ces gonzesses...

Il finit par trouver la porte indiquée, et frappa deux coups.
- Qui va là ?
- Un voyageur affamé, monsieur ! On m'a dit qu'vous vendiez d'la volaille, si on avait quelques sous. Ma bourse est pas aussi grosse que mon estomac, mais elle est plus remplie pour sûr, et j'serai pas contre la vider un peu si ça pouvait m'valoir un bon poulet ou deux.

La porte s'entrouvrit prudemment.
- Qui me dit que vous n'allez pas m'attaquer ?
- En voilà une rudement bonne question ! J'peux vous faire quelques acrobaties si vous voulez, ça vous prouvera qu'chui encore souple et agile, pas tout rigide comme ces autres Guignols. Mais pour être honnête, j'aurai trop peur d'me ramasser par terre. Chui pas fait pour faire des acrobaties, ma frangine m'l'a toujours dit, et pi d'toutes façons j'me sens mieux avec les deux pieds en bas sur la terre ferme, c'est là qu'ils sont censés être. Mais j'peux vous jouer un air de musique sinon. Sûrement que vous savez qu'les Guignols ils aiment pas ça, la musique ? A la capitale, dès qu'on chante un air on est reçus à bras ouverts, mais c'est pas toujours qu'les gens dans des ptites villes comme la vôtre ils savent ça.
- Seule la musique la plus pure les détruit, c'est ce que la Reine a dit, je ne suis pas stupide, je sais lire les journaux !
- La musique la plus pure, ça veut pas dire grand chose. Ma cousine les fait fuir en chantant faux, moi j'leur fais exploser le crâne en jouant d'l'alto. Certains bons musiciens les font fondre comme des poupées de cire, et il paraît qu'avec le Requiem du Livre Noir on pourra tous les anéantir définitivement...

Le villageois l'examina encore une bonne minute, puis le laissa entrer.

- J'ai des escalopes de poulet si vous voulez, mais je vous préviens c'est pas donné. Y a plus beaucoup de clients, et il faut bien que je vive !

Dromm renifla les escalopes. C'était peu élégant, mais le villageois ne s'en offusqua pas. Il n'y avait qu'à l'odeur que l'on pouvait reconnaître des aliments contaminés par les Guignols. C'était quelque chose qui se disait un peu partout sous forme de rumeur plus que d'information véritable, car l'odeur de décomposition qui les caractérisait était très faible, et rares étaient ceux qui savaient de fait la reconnaître, même si beaucoup essayaient ou faisaient semblant de vérifier pour se rassurer. Ce n'était pas le cas de Dromm cependant, aussi bon nez que fin gourmet.

- C'pas vraiment une odeur, c'est plus comme une impression, une aura mais qu'tu sens avec ton nez et ta langue, avait-il tenté d'expliquer à Ellyah une fois. La mangeaille est juste là sous ton nez, appétissante à l'oeil et tout, et t'as comme un goût d'mort sur la langue, c'est presque sucré mais ça t'donne envie d'renarder ton précédent casse-croûte, et pi quand tu la renifles c'est comme si tu plongeais tes narines dans un lac gelé où qu'des centaines de poissons crevés seraient en train d'se décomposer lentement. Ca peut pas s'louper une puanteur pareil, aucun danger qu'j'mange d'ces trucs-là un jour !

Le poulet n'avait aucune odeur étrange cependant, et Dromm acheta ce dont il avait besoin.
- On m'a dit qu'vot' voisine vendait des légumes, aussi ?
- L'Edentée, oui, elle a des choux, des poireaux, des carottes et autres, et des patates aussi parfois. Mais je vous préviens, elle est un peu étrange.
- Etrange comment ?
- Elle ne parle plus beaucoup, et surtout... elle ne bouge presque plus. Elle est vieille, vous comprenez, ses articulations marchent plus comme avant.
- J'en ai connu des gens qu'étaient rigides, et ça avait rien à voir avec leur âge. Et ils avaient aussi tendance à essayer d'me bouffer.
- Des Guignols, oui, et à vrai dire il n'est pas tout à fait impossible qu'elle en soit une. Beaucoup le racontent, dans le village, qu'ils le croient ou non. Mais comme elle n'a plus de dents, elle ne fait plus peur à personne, et c'est plutôt un sujet de plaisanterie. Un Guignol tout petit et frêle et qui ne peut pas mordre, ça ne fait pas peur à grand monde. Même si elle est aussi inerte qu'un Guignol, vous avez pas besoin de vous inquiéter, donc, elle n'a jamais fait de mal à personne. Vérifiez quand même qu'elle ne crache pas sur vos légumes, on sait jamais, si jamais elle était vraiment transformée...

L'Edentée était occupée à éplucher des patates quand Dromm passa la petite porte en baissant la tête. Elle leva lentement les yeux vers lui et le fixa sans rien dire et en cessant ses mouvements.

- Ah, bonjour ma p'tite dame ! 'Scusez qu'j'entre comme ça mais j'ai frappé pi personne répondait alors me suis permis d'entrer... j'ai entendu dire qu'vous auriez ptêtre deux-trois légumes à vendre à un pov' gars qu'a rien grignoté d'frais depuis des jours...

La vieille femme se contenta de plisser ses petits yeux gris, sans rien dire. Elle portait une robe brune assez usée, parsemée de fleurs vertes immondes, et qui dévoilait la peau parcheminée de ses bras. La peau de son cou pendouillait mollement sous son menton. Son visage enfin était couvert de rides saillantes et défiguré par un nez proéminent en bec d'aigle. Elle n'avait plus que quelques touffes de cheveux gris épars sur le crâne.
Tout en elle clamait la vieillesse et la fragilité, et pourtant alors que son regard pénétrant s'attardait sur le visage de Dromm, ce dernier commença à se sentir mal à l'aise.

- Euh, j'voulais pas vous déranger juré ! Je... J'peux r'partir si vous voulez, vous laisser tranquille... J'pensais pas à mal promis, j'voulais juste deux-trois légumes frais pour moi et pi mes compagnons vous voyez...

La vieille, tout en gardant les yeux fixés sur l'altiste, donna un bref et léger signe du menton vers le tabouret à côté d'elle, et enfin baissa les yeux vers sa patate et recommença de l'éplucher sans plus faire attention à son visiteur. Un peu déstabilisé, Dromm hésita un instant sur la marche à suivre, puis alla s'asseoir sur le tabouret. Il observa les mains tremblantes de la vieille, qui peinait à chaque coup de couteau sur la pomme de terre.

- Attention ma p'tite dame ! Attendez, j'vais vous aider.

Il posa son alto contre le mur, gardant son grand bâton fixé à son dos au cas où, et prit délicatement le couteau et la patate des mains de la vieille. L'Edentée le laissa faire, reposa ses mains usées sur la table en bois, et le regarda peler les pommes de terre. Tout en s'attelant à la tâche, Dromm essaya de lui faire la conversation.

- Dans mon village, j'ai connu une femme qui d'vait sûrement être encore plus vieille que vous. Enfin, sans offense m'dame, j'dis pas qu'vous n'êtes plus toute jeune... mais bon faut r'connaître qu'c'est pas tout à fait faux non plus, enfin non c'pas c'que j'voulais dire, enfin... euh...

Il était rare que quelqu'un mette Dromm mal à l'aise, mais face à cette petite vieille édentée et silencieuse il se sentait comme quand il était gamin et avait fait une bêtise, et que sa mère le toisait du regard en exprimant sa colère simplement avec ses yeux. Mais la vieille se contenta de lui sourire, dévoilant ses gencives nues, et cela le rasséréna un peu.

- Oui donc, cette femme dans mon village, je disais, eh ben elle avait connu l'époque où qu'y avait pas encore des Guignols, elle disait. Elle nous racontait à ma frangine et moi comment c'était, qu'tout le monde était heureux et aimait la musique et tout, que les gens faisaient la fête aux visiteurs et qu'les villes étaient animées et tout. Pas comme aujourd'hui quoi, où à chaque nouvelle ville où que j'vais, y a tout l'monde qui m'fuit comme la peste. Pour sûr, c'pas drôle cette infection des Guignols, c'était rien au début qu'elle disait la vieille, et pi d'un coup ça a commencé à se propager d'partout, et on n'était plus sûrs d'être en sécurité nulle part. Y a plein de villes qu'ont disparu depuis, des très grandes villes, personne sait trop comment. J'étais gamin quand c'est arrivé, ça, j'les connaissais pas ces villes, mais on m'a raconté. Un jour elles étaient là, et le lendemain, pouf ! Y avait plus rien. Une punition des dieux pour éradiquer les Guignols, que les gens ils disaient. La vieille d'mon village, elle, elle disait qu'c'était des foutaises tout ça, qu'c'était la Reine qu'avait détruit les villes, pour pas qu'l'infection s'propage. Moi j'sais pas c'qu'il en est, la Reine j'travaille pour elle à vrai dire, mais à part ça j'connais pas grand chose d'elle. J'sais qu'elle a fondé l'Orchestre officiel, ça oui. Un ramassis de femmelettes bien habillées, si vous voulez mon avis. J'vous les écrase en purée, les patates ?

Un peu de temps après, Dromm était affairé aux fourneaux de la vieille et cuisinait de la purée en grande quantité, ainsi que les escalopes de poulets achetés chez le voisin, et des légumes et quelques champignons que l'Endentée lui avait donnés. Tous ces aliments avaient l'air frais et bons, et Dromm n'y avait décelé aucun signe de contamination.

-Ah ben, c'est drôlement gentil d'me laisser cuisiner mon poulet ici. Et vos légumes ont l'air drôlement bons aussi, vous allez voir en cuisine chui un chef, pas comme ma frangine, elle s'est toujours moquée parce que chui un gourmet et qu'elle comprend pas ça, qu'on puisse passer autant de temps à cuisiner et qu'on fasse autant de différence entre un plat et un autre. Mais vous allez gouter à ma cuisine et vous m'direz si c'est pas meilleur que c'qu'on trouve chez l'premier venu !

La vieille ne dit rien, en fait, quand elle gouta au repas. Mais elle hocha la tête d'un air satisfait et Dromm en sourit jusqu'aux oreilles. Elle pouvait encore manger de la viande si c'était coupé très fin, et n'avait pas l'air d'avoir trop de soucis avec les légumes et la purée malgré son absence totale de dents.
Dromm en avait profité pour fumer le reste du poulet afin qu'il se conserve, et avait rassemblé dans des sacs certains légumes faciles à transporter dans ce que lui avait proposé la vieille, ainsi qu'un bon paquet de patates, et il songeait à aller retrouver ses compagnons après le repas. Mais auparavant, il aurait aimé remercier son hôte et se demandait comment faire.

- Z'êtes sûre qu'vous voulez pas un peu d'sous pour vos légumes ? Jvous suis reconnaissant, c'est sûr, et ça m'fait chaud au coeur d'voir qu'vous aimez ma cuisine aussi, mais ça m'ennuie de vous laisser comme ça sans rien vous laisser alors qu'vous avez été si bonnes. Les temps sont durs, vous êtes sûre qu'vous avez pas besoin d'un peu d'sous, ou d'autre chose ?

L'Endentée fixa le voyageur comme elle l'avait fait pendant la majeure partie de leur entrevue, le détaillant des pieds à la tête. Puis son regard se déplaça vers un point derrière derrière lui, et elle donna un bref signe du menton dans sa direction. Dromm se retourna et vit son alto posé contre le mur. Rayonnant de plaisir, il saisit délicatement son instrument, pour jouer quelques uns de ses plus beaux morceaux à la vieille.

Tranquillement, Ellyah s'était balladé dans la petite ville d'Opalessia. Loin d'être laid, ce petit patelin avait quelque chose de frais et d'agréable. Ici et là, quelques Guignols bavaient gaiement, attendant sagement d'être tués par le meneur de l'Orchestre Officieux. Ce que celui-ci faisait parfaitement, comme toujours. Ne se donnant même pas la peine d'utiliser sa voix d'exception, il dégainait ses pistolets avec adresse, se battant avec grâce et élégance.

Lors de son petit tour d'Opalessia, le jeune homme avait pu remarqué que la ville était infestée, mais pas encore suffisamment pour mériter l'attention de la Reine Gem Sillica. Et, sincèrement, Ellyah préférait que celle-ci ne déchaîne pas son pouvoir ici tant qu'il s'y trouvait. Faute de quoi, lui et sa troupe seraient pulvérisés en même temps que les Guignols et les survivants sans le moindre espoir d'en réchapper. Il était tout de même délicat de manoeuvrer ainsi en risquant d'impliquer des civils, mais... Ellyas s'en moquait éperdumment. Ils étaient là par choix. S'ils avaient voulu plus de chances de s'en sortir, ils seraient monter à la capitale, même si le chemin jusque là était dangereux. Maintenant, ils ne devaient pas se plaindre s'ils étaient tués ou contaminés.

En tous les cas, nul indice ou nulle rumeur au sujet du Livre Noir. Il allait falloir enquête plus en profondeur, chez les nobles et autres membres influents. Mais en premier lieu, il fallait qu'il trouve le reste de sa troupe pour voir si eux avaient trouvé quelque chose. Il se dirigea vers le centre de la ville, espérant qu'ils ne soient pas trop loin: il n'avait aucune envie de leur courir après.

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- Mission n°1 -

Retournez tous au centre dans l'espoir de vous rassembler: aucun d'entre vous n'a trouvé de piste et vous souhaitez voir si les autres ont eu plus de chance. La journée étant déjà bien avancée, il est temps pour vous de vous trouver un endroit pour passer la nuit. Attention, vous avez besoin d'un minimum de confort (à apporter vous-même si vous logez dans un endroit abandonné) et d'un périmètre parfaitement sécurisé pour être satisfaits.

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HRP:

La nuit devrait arriver après la réussite de votre première mission.

Arien arriva à l'endroit où se tenait la caravane mais il n'y avait plus personne à l'extérieure.

Ils sont surement déjà entré dans la ville, autant en faire autant.

Le jeune homme entra donc dans la ville en se méfiant. il ne desserrait pas sa main de sa flute. L'expérience avec le famille le bouleversait encore.
Il croisa quelques personnes mais aucun ne le regarda ni lui porta la moindre attention.
Il ne pu donc demander où étaient passé ses compagnons. il erra donc dans la ville en espérant tomber sur eux.

Clip clap clop c'est la charrette qui va et vient, en ce jour là ! Lesther Lecter s'amusait a tripatouillé dans tous les sens ses lacets qu'il trouvait trop anarchique après tout si l'un est l'autre il ne peut pas être celui-ci tout en étant cela sans jamais être l'un, mais pouvant être l'autre qui aime cela de celui-ci. Bon bah bref, Lesther est comment dire un enfant de douze ans vous allez me dire qu'il est surement asiatique et bah non. Il vient d'Europe et non, il ne joue pas du triangle ni des cymbales, il préfère son accordéon qu'il a gentiment nommée Hamelin ou Guisépée. Il était tout fou de joie de découvrir ce jeu appelait fracasse guignol, c'est vrai que le voyage en calèche était aussi confortable que la jeunesse d'aujourd'hui. Même la cellule qu'il avait à l'asile Baskerville était beaucoup plus douce et joyeuse que cette endroit. Au moins à l'asile quand il avait faim il y avait plein d'insecte à manger, oui Lesther ne mange que les insectes et contrairement a notre merveilleuse et superbe nouvelle génération Lesther na aucune envie de massacrer notre chère et belle Mère Nature qui nous a donné vie ! Bon on commence par quoi, ah oui Lesther a les cheveux noir, une coupe de vrai Edgar aux mains d'argile. Un chaperon noir déchirer et rapiécer portant le titre de son asile bien en blanc, c'est sûr que ce serais incroyablement stupide d'écrire noir sur noir ou étrangement intelligent. Passons au visage yeux noir peau pale encore du blanc et noir un zèbre, des canines bien en évidence. Je crois que c'est tout pour le visage parce que la plupart des gens ont deux yeux, un nez et une bouche avec une langue de lézard. Lesther porte des habits souvent très bourgeois et en même temps très paysans le haut est le bas quoi. Des chaussures noirs et pantalons noirs bon maintenant on passe à ce qui ne vous interrese pas, son mental. Lesther a toujours suivit des règles tel que ne joue pas avec la nourriture, ne parle pas en classe, sois gentil avec le monde et les animeaux et enfin ne massacre pas tes sois disants camarades de classe. Il les a toutes suivit sauf la dernière et cela explique l'asile enfin non pas du tout ou pleinement. Vous me direz où Lesther a apprit l'acordéon ? Si c'est pas le cas aller vers le puit sans fond a deux pas et faite le grand saut, a l'asile il fallait bien distraire les patiens et je doute que les séances d'eletricité et des sangsues bien que bruyante soit amusante.

En résumé, meutrre, asile, musique, Opalessia, la ville ou devait se rendre Lesther et nous revenons tous dans la charrette. Sortant discrètement dans l'espoir de faire peur au reste de la troupe, il prit ses seringues toxiques et sa citrouille a bonbon sans oublier l'accordéon et il se cache. Ne voyant personne depuis un certain temps Lesther se promenât dans les allées et avenues de la ville, toutes les plantes ici avaient l'air si triste. Prenant une poignée d'asticot dans sa citrouille désespérât en voyant une rose écrasait. Ah les roses sa mère les adoraient surtout les noirs, chaque Halloween elle l'aidait toujours a oublier que son père frappait la bouteille et pas que ça. Bon enfin il n'a plus d'idée, il ne sais même plus quoi penser tiens. Lesther pris son accordéon et vérifiat s'il va bien. Couvert de paillette et d'autocolants Halloweenien cet instrument avait beaucoup souffert, le plus souvent Lesther s'en servait pour assommait les gardes de l'asile ou étrangler le premier a insulter ses passions et ses opinions de conte de fée. Lesther n'avait jamais été d'accord sur le fait que le monde n'est pas une maison de poupée et que nous ne sommes pas des personnes de conte, sa mère étant une sorcière et son père un ogre.

Est ce qu'un qu'un coeur brisée, continu d'existait ? Humpty Dumpty sur un arbre est perché, de son arbre est tombé, j'en suis la preuve vivante, puisque que mon âme est démente. Tous les soldats avec leurs jouets, les morceaux ne purent recoler, les guignols envahissent le monde, faut que la musique gronde, prenant un cigare, il est devenu accroc aux pétards. Yodeli, Yodeli, ah combien de temps je vais devoir marcher et marcher ! Oh et puis zut, hého il n'y aurait pas des guignols suicidaires ici ?!... Oh chic viens voir tonton Lesther !

Fonçant vers un bruit qui semblait ressemblait au crie d'un guignol ou d'un corbeau qu'on étrangle, courant vers ce son mélodiquement epouvantable Lesther ne vut a nouveau rien. C'est surement son imagination qui lui joue des tours ou alors on a fait un tour de passe passe avec le guignol. Bon alors ou est ce qu'on va, bah au centre ça a l'air bien. Peut-être que tout le monde s'y trouve j'espère que c'est des guignols, Lesther fait une collection de leurs dents bien pourrie. J'imagine qu'on va devoir trouvait les autres menbres, oh je préfère les guignols ils sont mignon tout plein ! Allez où sont les rats d'égouts :

Vous êtes là les autres ? Hého, si vous m'entendez crier d'agonie une fois, pourquoi a chaque qu'on a besoin de quelqu'un il est jamais là ou il est mort ! 1, 2, 3, 4, arrêtait de me casser les pattes, on doit mourir d'ennui ici, c'est bien beau le sang et les cries de temps en temps, mais là sa devient mortel ! Hé les autres !!!

C'est quoi ce bruit, oh des guignols juste au moment où j'ai aucune envit de me battre, on dit beaucoups de choses sur eux, il pourrait faire preuve d'une grande agilitée et d'une grande vitesse, on dit aussi qu'ils peuvent nous contaminée en nous mordant ou par d'autre moyens tordus, même on raconte qu'ils savent ouvrir les portes ! Réflechit Lesther, euh :

Moi vous, vous partir moi rester. Aller vous partez, moi vous, regardait à gauche ! Et bye bye au derbaille

Lesther fait tomber des bottes de foin à terre avant de partir en courant vers le centre de la ville, il les affronterais bien, mais Lesther est occupé a fuir. Courant a toute jambe vers le centre-ville, Lesther escaladait le mur d'une maison et lançant des seringues vers les guignols, l'un d'eux ce pris une seringue en plein dans l'oeil droit et déstabilisait tombât dans une fontaine avant de convulsait à cause des toxines. Mais bien sûr Lesther fit une danse fière de lui et fut attrapé par une toile de linges mouillait, se levant il regardât autour de lui et n'entendait que les bruits de pas et de grincement. Plus qu'une seule solution jouer de l'accordéon. Au moment de faire une de ses mélodies préférer un guignol s'apprêtait à l'attaquait, il lui donna donc un violent coup d'accordéon sur le crane, dans toute sa vie son instrument a donner plus de coup que de note. Prenant quelques dents de guignols avec ses gants il les mis dans son sac et fuit vers la fontaine non loin du centre-ville. La fontaine était remplit du sang du guignol, voulant voir son corps il s'aperçu que dans ses dernière forces il revint a la vie et poussant un cri inexplicable s'apprêtait a attaquer Lesther, celui-ci eu juste le temps de lui lancer une seringue et il tombât finalement. Mais les autres étaient encore là, les guignols grognaient et leurs odeurs puante entourait la fontaine, Lesther pris son accordéon et cette fois jouât réellement sa mélodie qu'il a appellé "trucidator". Il espérait aussi que la mélodie attirait l'attention des autres, allez vener la fête vient juste de commencer...

HRP: vous pourrez supprimer ce post une fois que l'intéressée l'aura lu.

Désole Red Riding Hood, je n'ai rien contre toi ne te connaissant même pas mais je t'en supplie fait attention quand tu fais un post. Tu fais beaucoup d'erreurs. je ne veux pas te faire la morale mais essaye de faire des efforts. Cela facilitera notre lecture à tous. De plus tu auras besoin d’écrire des lettres pour ta vie future et si tu rédiges de cette façon tu n'auras jamais ce que tu souhaites.
Ne le prend pas mal mais ton dernier post n'est pas français, beaucoup de phrases ne veulent rien dire ou les temps sont mal employés. Je peux t'aider si tu veux, il n'y a aucun soucis.

Merci et désolé de devoir faire cette remarque mais j'ai trop de mal à lire. Et je pense que c'est le cas de plusieurs personnes sur ce forum.
Après si tu prends mal ce que je te dis ça ne me dérange pas. Ce n'est pas ce qui va m'empêcher de bien dormir.

Après avoir joué quelques morceaux avec son alto, la vieille Édentée parut satisfaite et Dromm décida d'aller retrouver ses compagnons. Il remis son instrument sur le dos, saisit la multitude de sacs volumineux contenant ses provisions, et salua son hôte.
Il s'apprêtait à se diriger vers l'entrée de la ville, là où il avait laissé les autres, quand il songea que les repas seraient bien meilleurs avec quelques épices, et il se mit donc en quête d'une boutique qui pourrait lui en fournir.

Ses pas le menèrent vers le centre de la ville où il croisa le chemin d'Ellyah. Les yeux de ce dernier d'agrandirent lorsqu'il vit toutes les provisions que Dromm portait.

- Ben quoi ? J'ai un grand estomac à remplir, moi ! T'inquiète, tout est safe, mon nez ne m'a jamais trompé. C'est des bon produits locaux et frais, ça nous changera des trucs fumés et séchés qu'on mastique depuis des jours, sans offense. Et d'toute façons, c'est moi qui les porte les kilos de patates, hein, alors ça sert à rien d'râler. J'sais ben qu'un pti gars comme toi il pourrait pas porter tout ça, mais moi ça m'pose pas d'soucis, et pi j'pense aux bons repas qu'ça va nous faire ! T'as croisé les autres ? D'mon côté j'ai rien trouvé à propos du Livre Noir. J'ai rencontré une ptite dame qu'avait l'air suffisamment vieille pour connaître les livres écrits du temps d'mon arrière-grand père, mais elle parlait pas, la pauvre, elle avait plus d'dents. Ah et j'ai vu Ebeny passer tout à l'heure aussi, elle courait après un ptit chien ! Elle qu'aime pas froisser ses vêtements, j'pensais pas qu'elle aimait jouer avec les bêtes, mais finalement les gonzesses c'est toutes les mêmes, une ptite créature mignonne et sans défense fait toujours craquer leurs ptits coeurs tendres. Ahaha si c'est pas meugnon ça... un peu ridicule aussi comment ça les rend toutes gaga... hum... dis Ellyah, on pourra le garder le chiot ?? :3

Hum, je pense que je vais me diriger vers le centre ville. C'est c que je ferais si je voulais que les autres me retrouvent. Donc ils doivent y être.

Arien partit donc en direction du centre, du moins l’espérait-il.
En chemin il croisa quelques personnes mais comme précédemment les gens le fuyait.

En même temps je suis un étranger à leur yeux, je comprends qu'ils n'aient pas confiance.

Il continua sa route et tomba sur Dromm et Ellyah. Dromm était en train de justifier le fait qu'il se baladait avec des provisions de la ville alors que le chef avait bien stipulé qu'on ne devait manger que nos propres provisions.

Hé !!! Les gars je suis là. Attendez moi !!!

Arien couru à leur rencontre et décida de rester avec eux. Au moins le groupe s'était à peu près reformer. il ne manquait plus que deux membres.

Ce fut Dromm qu'Ellyah croisat en premier. Il n'avait aucune affection particulière pour les membres de sa troupe, mais c'était encore ce bon grand bonhomme qui l'ennuyait le moins. Sous ses airs détachés et inintéressés, le Meneur écoutait avec soin toutes les histoires de son compagnon de route. Elles n'étaient pas toujours intéressantes, mais il appréciait d'entendre cette grosse voix bourrue raconter sa vie en long et en large. Alors qu'il s'apprêtait à lui demander s'il avait trouvé quelque chose, il apperçut le chargement du joueur d'alto et haussa un sourcil... avant de se rappeler qu'il avait décidé de paraître plus humain en compagnie de sa troupe; il écarquilla donc légèrement les yeux pour signifier à la fois son étonnement et son mécontentement. Parlait-il vraiment dans le vide quand il faisait des recommandations?

Mais il n'était pas de nature colérique et prit le temps d'écouter les explications que Dromm lui fournit directement. Il ravala une réplique cinglante. Il savait que le musicien avait réellement un odorat extraordinaire et il décida de lui faire confiance pour ce coup-là. Pourtant, il n'était pas plus embêté que ça par la nourriture fumée ou séchée qui constituait leurs provisions: après tout, il avait eu bien pire dans sa cellule. Mais bon... La nourriture fraîche devait tout de même être bien plus saine pour lui et les autres. Donc il ne relèverait pas, pour cette fois. Mais il n'eut pas le temps de donner son accord que l'homme était déjà reparti sur d'autres sujets, dont celui qui l'intéressait: il n'avait rien trouvé. Si la vieille dame dont il parlait n'avait rien dit et qu'ils ne trouvaient rien dans les hautes sphères de la petite ville, il irait la voir lui-même. Ensuite vint cette histoire d'Ebeny et d'un chien...

-"Ce chien appartient peut-être à quelqu'un."

Puis, voyant la mine légèrement dépitée du colosse, il reprit, retenant un soupir:

-"Nous n'avons pas vraiment le temps de nous occuper d'un chien, Dromm. Mais si tu le veux vraiment, que tu l'assumes, qu'il n'appartient à personne et qu'il ne nous gêne pas, tu pourras le prendre."

Ca faisait beaucoup de conditions, mais ils n'étaient pas en voyage de complaisance, loin de là. Dèjà qu'ils devaient trouver de quoi nourrir les chevaux, il était délicat de prendre un animal supplémentaire. Surtout que leur calèche n'était pas suffisamment spacieuse pour ouvrir une ménagerie.

C'est alors qu'il allait continuer en parlant de ses futurs projets de recherche qu'ils se firent interpeler par Arien qui arrivait en courant. Il décida d'attendre qu'il reprenne un peu son souffle avant de l'interroger et se demanda où traînaient Ebeny et l'enfant pénible, Lesther.

— Le premier qui rit ne survivra pas longtemps !

Précaution bien inutile, puisque personne n'était là. D'ailleurs, à la vue des personnes qui me regardaient avec des grands yeux, cela pouvait s'expliquer : ce n'était pas la bonne calèche ! Maugréant, je dénichais tout de même dans les habits un pantalon blanc et une veste en velours qui feraient bien l'affaire avant de retrouver (enfin) mes chers vêtements. Tant pis pour les propriétaires de cette calèche, ils n'avaient qu'à pas avoir un véhicule aussi ressemblant au notre !

Puis, je me remis en marche avant de trouver quelques uns de mes compagnons. En me voyant, la commissure des lèvres d'Ellyah remonta un peu. Je lui lançais un regard noir, lui faisant comprendre que la moindre remarque sur mes vêtements était hors de propos.
Dès qu'il m'aperçu, Bronn me parla di chien, et de savoir si je l'avais eu et si il pouvaut le garder parce que c'est mignon un chien et que…

— Je n'ai pas vu de chien ici ! Tu a eu des illusions grand-père ! Et la prochaine fois que tu me parles de chien je te ferais tâter de mon fouet !

Le simple souvenir du chien, qui avait transformé cette journée en cauchemar, surtout pour mes vêtements, me donnait envie de le jeter contre la mur, voir quelle est la couleur de son sang.
Puis je racontais brièvement ma rencontre avec Namor puis avec des Guignols, en taisant l'histoire du chien. Un chien intelligent, quelle idée ! Le vioque avait du me dire ca juste pour me faire aller à sa poursuite ! Je ne portais plus aucun crédit à ses paroles. C'était stupide de ma part d'y avoir cru un seul instant !

Arien reprit tranquillement son souffle tendit qu'Ebeny arrivait et faisait un compte rendu de ses découvertes.
Une fois qu'elle eut finie le jeune homme prit la parole.

Je n'ai rien trouvé du tout. j'ai demandé à une vieille femme mais elle n'a pas pu me répondre. Je suis désolé.

Puis Arien se mit à expliquer l'horrible transformation de la famille en Guignols, de son combat ainsi que de son retour hébété et enfin de sa rencontre avec le reste de la troupe.

Au moins nous sommes quasiment tous réunis, il ne manque que le mioche. il faudrait trouver un endroit où dormir et ...

Le ventre d'Arien se mit à grogner.

Ha oui et faudrait penser à manger, je commence à avoir faim et je vois que Bromm a quelques provisions. J'en salive d'avance. Miam miam !!!

De plus Arien ne voulait pas le dire mais il se sentait fatigué, très fatigué. Il devait couver une mauvaise fièvre. une bonne nuit de repos et un bon repas lui ferait du bien. tout du moins le pensait-il. il se sent un peu bizarrre, patraque.

Au moins Ellyah avait-il retrouvé la plupart des membres de son orchestre, à défaut d'avoir trouver des informations. Patiemment, il écouta les rapports et échanges des autres tout en cherchant le plus jeune du regard, sans pour autant l'apercevoir. Tant pis pour lui: s'il se faisait mettre en pièce par des Guignols, il l'aurait bien cherché.

Haussant finalement les épaules, il fit un geste de la main pour balayer les menaces futiles d'Ebeny, puis décida de prendre les choses en mains puisque personne ne se décidait à le faire.

-"Arien à raison. Nous devons commencer par trouver un endroit où passer la nuit, nos estomac passeront après."

Il ne devait pas leur rappelé que les Guignols étaient encore plus virulents une fois la nuit tombée. Et s'ils voulaient prendre un peu de repos, il fallait qu'ils trouvent un endroit le plus sûr possible. Après, ils avaient l'habitude de faire des tours de garde et de prendre toutes les précautions nécessaires, bien qu'Ellyah commence à songer sérieusement à tuer Lester qui se cachait et allait de par ce fait leur sucrer une partie de leur sommeil...

-"Une fois installés, nous pourrons laisser Dromm nous faire oublier nos semaines de rations fort peu goûtues.

Et sur ces bonnes paroles, il les planta là pour se mettre en quête d'un gîte pour les accueillir la nuit ou, au mieux, pour toute la durée de leur séjour dans cette petite ville.

- Hey, attend, El' !

Dromm rattrapa Ellyah qui partait sans attendre les autres.

- Chui passé devant une auberge tout à l'heure, qu'avait l'air bien douillette ! J'sais pas s'ils ont des piaules de libre, ou même s'ils acceptent les étrangers, mais bon une auberge qu'accepterait pas les voyageurs ce s'rait quand même bizarre, hein, même par les temps qui courent. Les proprios auront bien besoin de quelques sous, pour sûr. C'était par là, on essaye ?

Les autres suivirent, et ils arrivèrent bientôt devant une auberge dont l'entrée était barricadée par une lourde porte en fer. Les fenêtres possédaient d'élégants rideaux à l'intérieur, mais à l'extérieur c'étaient des barreaux métallique qu'elles présentaient aux passants.

- Là, une auberge qu'avait l'air accueillante, qu'est-ce que je vous disais !

Il frappa trois coups sonores à la porte.

- Y a quelqu'un ? On est cinq voyageurs, aboya-t-il en comptant Lesther au cas où il les retrouverait. Vous avez des piaules confortables ? On aimerait passer quelques nuits ici ! On a de quoi payer !

Un judas s'ouvrit dans la porte et laissa apparaître un oeil curieux et sceptique qui les détailla de haut en bas, en s'attardant sur les courbes d'Ebeny.

- Comment je sais qu'vous êtes pas des brigands, ou des Guignols ?
- Avez-vous déjà vu des brigands et Guignols qui frappent à la porte avant d'entrer ? Nous sommes simplement des musiciens nomades, voyageant de ville en ville pour partager notre musique avec ceux qui le désirent.

L'oeil les étudia encore deux bonnes minutes, puis du décider qu'ils n'étaient pas dangereux et ouvrit sa porte. Ils entendirent le bruit de plusieurs verrous se défaire, et le raclement d'une barre métallique qu'on déplaçait, qui sans doute servait à barrer la porte. L'aubergiste était du genre prudent.

- J'ai pas de provisions pour vous, prévint-il en les laissant entrer. Tout juste assez pour ma famille. Mais des chambres, j'en ai autant que vous voulez.

Dromm le rassura en lui montrant ses provisions, et l'aubergiste ravi lui montra la direction de la cuisine, pendant que les autres s'installaient.

Et voilà la petite troupe était au chaud dans une auberge où ils pourraient passer la nuit.
Dromm suivait l'aubergiste à la cuisine afin de préparer le repas du soir.

Arien monta vite se choisir une chambre. il se sentait de plus en plus fatigué et de plus en plus mal.
Il se coucha donc sur le lit trop faible pour enlever ses vêtements. il était brûlant de fièvre, un peu d'air lui aurait fait du bien mis il n'avait pas la force de se relever ni celle d'appeler à l'aide. il resta donc couché réfléchissant à ce qui pouvait lui arriver puisqu'il n'arrivait pas à dormir. la douleur était lancinante et. Il n'arrivait plus à fermer son œil gauche comme s'il était figé et il avait du mal à bouger les lèvres du côté gauche.

Arien commençait à paniquer, il ne comprenait pas ce qui lui arrivait. il avait bien fait attention à tout.
A moins que... qu'il... n'ai attrapé quelque chose durant le voyage ou pendant la visite de la ville.